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Manuel Valls : "Ma candidature est une révolte face à une disqualification annoncée de la gauche"
©Reuters

Providentiel ?

L'ancien Premier ministre a donné les premiers détails de son projet pour la présidentielle de 2017.

"Rien n'est écrit." Manuel Valls est de nouveau candidat à la présidentielle à gauche mais ne fait plus partie des outsiders, cette fois-ci. S'il sait que la victoire de son camp en 2017 est compliquée, il n'entend pas baisser les armes, comme il l'explique au Parisien. "Ma candidature est une révolte face à une disqualification annoncée de la gauche à la présidentielle. La gauche peut se réveiller, retrouver de l'espoir" explique l'ex-Premier ministre.

La primaire de gauche : S'il promet d'exclure les attaques personnelles contre ses rivaux à la primaire, il ne devrait pas se gêner pour attaquer Emmanuel Macron ou Jean-Luc Mélenchon qui font bande à part. "Les candidats qui ne participeraient pas à la primaire doivent prendre conscience du risque qu'ils feraient courir à la gauche d'être éliminée" rappelle-t-il.

François Hollande : Interrogé sur son rôle dans le retrait de François Hollande, Manuel Valls a réfuté toute implication."Ça suffit avec cette thèse ! Laisser penser que François Hollande se serait fait imposer ce choix est insensé... Il faut le respecter et ne pas l'instrumentaliser."

Les attentes des Français : "Nos compatriotes veulent plus de protection, de sécurité, de solidarité, de souveraineté, être davantage associés aux choix qui les concernent" assure-t-il.

Son projet pour la France : "Je veux redonner de la fierté" lance Manuel Valls. "Je veux être un président garant de l'esprit français : un esprit indocile et rebelle, une grande générosité, une affirmation farouche de l'indépendance de notre nation, une laïcité qui nous protège, mais aussi une langue universelle, le français, une exception culturelle et, enfin, un génie créatif, celui de nos entrepreneurs, de nos chercheurs. Je veux aussi être un président qui emmène la France plus loin."

La fiscalité : Manuel Valls en profite pour un mea culpa à propos des impôts. "Il faut dire la vérité aux Français : entre 2010 et 2014, les impôts ont augmenté bien trop fortement. Et on a fait entrer dans l'impôt (CSG, fiscalité locale, etc.) des personnes qui n'y étaient pas" assume-t-il.

Revenu universel : "Chaque personne de plus de 18 ans aura droit, sous condition de ressources, à un revenu minimum décent autour de 800 euros." Il s'agit, pour lui, d'un "revenu décent" qui remplacerait le système de minima sociaux "trop complexe" et qui "suscite par ailleurs de la suspicion parmi les Français." 

Lu sur Le Parisien

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