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Manifestations anti-FN : des milliers de jeunes dans les rues
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Ils disent "non"

Baptisées "marches citoyennes contre le F-Haine", elles ont été organisées par les syndicats étudiants et lycéens Unef, UNL et Fidl.

Le syndicat étudiant Unef, les organisations lycéennes UNL et Fidl, mais aussi les mouvements de jeunesse socialiste, communiste et écologiste et des associations comme Osez le féminisme ont appelé à manifester jeudi dans plusieurs villes de France. "Face à l'extrême droite, tous et toutes mobilisé(e)s pour l'égalité et la solidarité", résume le mot d'ordre des organisateurs. Baptisées "marches citoyennes contre le F-Haine", ces manifestations surviennent après le lancement d'une page Facebook à Marseille, au lendemain des élections européennes qui ont vu notamment le Front national arriver en tête en France  avec près de 25% des voix.

A Paris, les manifestants ont quitté la place de la Bastille vers 14H30 en direction de la place de la République. "La jeunesse emmerde le Front national", "Péril FN en la demeure" ou encore "Non au F-Haine", pouvait-on lire sur leurs pancartes et banderoles, selon Le Parisien. Dans le cortège, beaucoup de drapeaux français et européens. Ici et là, on a chanté La Marseillaise. Le cortège a relié Bastille à République dans l'après-midi. Au total, il y avait  4 200 lycéens et étudiants (selon la police) et 8 000 (selon les organisateurs).

A Marseille environ 500 personnes, en majorité des jeunes, ont défilé en scandant des slogans comme "FN la haine", ou "Le Pen tu nous casses les urnes". Quelque 800 manifestants, selon la police, ont marché jeudi «contre l’extrême droite» dans le centre de Toulouse, aux cris de «la jeunesse emmerde le Front national», arrivé en tête aux européennes dans 71 départements français (sur 101), dont la Haute-Garonne.

A Nantes, un cortège fort d'environ 500 personnes  a tenté d'approcher la permanence du FN, rebroussant chemin devant une quinzaine de CRS qui protégeaient le local. A Bordeaux, environ 500 manifestants ont également donné de la voix. «Il faut montrer que le FN n'est pas le premier parti de France, mais seulement le premier parti des votants», a confié l'un des participants à ce défilé de la capitale d'Aquitaine.

A Rouen, des étudiants, des lycéens mais aussi des gens venus en famille, se sont rassemblés devant la mairie. Ils ont ensuite défilé dans des rues généralement désertes, pour cause de jour de férié, sous une grande bannière avec la formule «La jeunesse se mobilise contre la résignation». 

A noter que, toujours selon Le Parisien, entre 450 personnes selon la police et 500 selon les organisateurs, majoritairement des jeunes, ont manifesté dès mercredi en fin d'après-midi dans le centre-ville de Lille contre le Front national. Dans le rassemblement, convoqué à 18 heures, place de la République par les Jeunes communistes du Nord, étaient également présents des membres du NPA, du Front de gauche, des Jeunes socialistes, du collectif des sans-papiers et des syndicats lycéen, l'Unil, et étudiant, l'Unef.

Lu sur Le Parisien

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