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Mali : le lieutenant français Damien Boiteux perd la vie dans des raids hélicoptères
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Réaction

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé ce samedi qu'un soldat français avait été mortellement blessé lors d'un raid d'hélicoptères "contre une colonne terroriste".

Mis à jour à 12h L’intervention française au Mali se poursuit et les Français comptent déjà des morts. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a en effet annoncé ce samedi qu'un soldat français avait été mortellement blessé lors d'un raid d'hélicoptères "contre une colonne terroriste" se dirigeant vers deux villes de la partie sud du Mali, Mopti et Sévaré, après la prise de Konna vendredi.

Jean-Yves Le Drian a précisé que ce raid avait été mené "vers 16 heures" et a permis "en appui de l'armée malienne […] la destruction de plusieurs unités" terroristes et "stoppé leur progression" ajoutant que "dans ce combat intense, l'un de nos pilotes a été mortellement blessé."

Le soldat français qui a perdu la vie est le lieutenant Damien Boiteux, du 4e régiment d'hélicoptères de combat (RHC) de Pau. Il a été évacué de la structure médicale la plus proche avant de succomber à ses blessures. Selon la Défense, il a été tué par un tir d'arme légère d'un combattant islamiste alors qu'il se trouvait dans un hélicoptère Gazelle.

Le président de la République François Hollande a déjà réagi dans un communiqué en faisant part de sa "vive émotion" ajoutant que "son action a contribué à arrêter l'avancée des forces terrestres vers Mopti et restera dans nos mémoires".

Une annonce qui amène son lot de réactions. Alors que François Hollande a confirmé vendredi le soutien des forces armées françaises au Mali dans une brève intervention (moins d'une minute) depuis l’Élysée, un général américain affirme qu’un hélicoptère français aurait été abattu vendredi soir. L’information n’a toutefois pas encore été confirmée par l’état-major français.

L’ancien ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a expliqué ce samedi que l'intervention militaire de la France au Mali était justifiée déclarant notamment que "la menace terroriste d'Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) s'est brutalement aggravée depuis quelques jours. Elle risque de déstabiliser le Mali et sa capitale Bamako, plus généralement tous les pays de la zone sahélienne et au-delà". Elle ajoute que "le gouvernement français parle de s'opposer à l'instauration d'un 'État terroriste', mais ce n'est qu'un prétexte. Il se fiche bien de ce que peuvent vivre les populations maliennes tant au nord qu'au sud du pays et des exactions dont elles sont victimes de part et d'autre".

Quant à Nathalie Arthaud, la porte-parole de Lutte Ouvrière, elle a condamné ce samedi l’intervention française au Mali affirmant dans un communiqué que "les intérêts des populations du nord comme du sud du Mali n'ont rien à voir avec les motivations invoquées par l'État français".

La ville de Konna serait par ailleurs contrôlée depuis vendredi soir par l’armée malienne.

Lu sur BFMTV

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