Maintien de l’ordre : Didier Lallement compare la crise des Gilets jaunes à Mai 68 et se félicite qu’il n’y ait pas eu de morts<!-- --> | Atlantico.fr
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Didier Lallement a évoqué le mouvement des Gilets jaunes sur BFMTV à l'occasion de la sortie de son livre.
Didier Lallement a évoqué le mouvement des Gilets jaunes sur BFMTV à l'occasion de la sortie de son livre.
©Julien DE ROSA / AFP

Ancien préfet de police de Paris

L’ancien préfet de police de Paris était invité sur BFMTV ce lundi. Didier Lallement est revenu sur le mouvement des Gilets jaunes, sur la politique d’Anne Hidalgo et sur les incidents au Stade de France lors de la finale de la Ligue des champions.

L’ancien préfet de police de Paris, Didier Lallement, était l’invité de BFMTV ce lundi à l’occasion de la publication de son livre « L’ordre nécessaire » chez Robert Laffont. Didier Lallement est actuellement secrétaire général de la mer. Lors de son interview sur BFMTV, Didier Lallement a évoqué le mouvement des Gilets jaunes :  

« C’était une quasi-insurrection qui pouvait prendre des palais nationaux. La République ne serait pas tombée, mais il y aurait pu y avoir des morts. Il y a eu des blessés et je le regrette, beaucoup de blessés chez les policiers et gendarmes. Mais contrairement à Mai 68, nous n’avons pas eu de morts. Contrairement aux événements de la guerre d’Algérie, nous n’avons pas eu de morts ».

Didier Lallement a reconnu que « c’était extrêmement violent » tout en évoquant les blessés du côté des forces de l’ordre et notamment un policier « qui avait un pavé dans le crâne dont on se demandait comment on allait lui retirer ».

Selon l’ancien préfet de police de Paris, « Le Fouquet’s en feu, l’Arc de triomphe pillé, n’étaient pas des manifestations (qui dégénèrent), ce sont des tentatives insurrectionnelles ».

Didier Lallement a aussi critiqué la politique d’Anne Hidalgo lors de cet entretien :

« Je respecte la femme politique qu’elle est mais je trouve que cette manière d’appréhender la circulation provoque plutôt l’excitation, l’énervement et la tension qu’autre chose. Ce n’est pas une ville apaisée ».

Didier Lallement a également confié que si « Notre-Dame était tombée, toute la Nation serait tombée ».

Didier Lallement a également fait son mea culpa sur le dossier sensible de la gestion de la finale de la Ligue des champions au Stade de France entre Liverpool et le Real Madrid. Didier Lallement reconnaît « avoir raté le résultat puisque la France a été condamnée. (…) L’image du pays a été affectée, je devais prendre mes responsabilités. J’ai échoué sur le symbole ».

Le Parisien

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