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Magnanville : après la tuerie, l'exécutif se défend de tout acte de négligence
©Reuters

A qui la faute ?

Manuel Valls et le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, ont assuré que les autorités n'avaient pas fait preuve d'un "manque de négligence".

Après l'horreur, les questions. Comment Larossi Abballa, bien connu des services de police pour son radicalisme, a pu exécuter un couple sans être inquiété ? Interrogé par France Inter, Manuel Valls assure qu'il n'y avait eu ni "négligence" ni "manque de discernement" dans le suivi de ce dossier. "Les interceptions n'ont pas permis de détecter un éventuel passage à l'acte. Les passages à l'acte solitaire sont les plus difficiles à détecter" rappelle-t-il.

Même discours pour le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas. "En France, nous ne jugeons pas les intentions, nous jugeons les faits", a-t-il souligné, rappelant que le tueur avait "satisfait à toutes ses obligations" après sa condamnation et que les écoutes n'avaient pas apporté d'indices compromettant. Il a par ailleurs rappelé qu'il venait "de porter une loi, promulguée le 3 juin, qui donne de nouveaux moyens aux services de police judiciaire" pour tenter de faire face à ces loups solitaires.

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"Il faut continuer à donner tous les moyens à la police, à la gendarmerie et aux services de renseignement" a réaffirmé de son côté Manuel Valls. "Mais nous connaîtrons de nouveau des attaques parce que nous faisons face à une organisation terroriste qui recule en Syrie et en Irak et qui se projette dans nos pays sous des formes différentes." Une fois de plus, la possibilité de centres de rétention pour les personnes "dangereuses" a été balayée, notamment parce que cela impliquerait une modification de la Constitution.

A droite, le discours est différent. Invité sur Europe 1, François Fillon a réclamé que "toutes les personnes en rapport avec l'Etat islamique soient arrêtées, interrogées et jugées."

Lu sur L'Express

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