Lutte contre l'Etat islamique : Damas "salue" les déclarations de Fabius<!-- --> | Atlantico.fr
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Laurent Fabius a envisagé que "des forces du régime" syrien puissent prendre part à la lutte contre les combattants de l'État islamique.
Laurent Fabius a envisagé que "des forces du régime" syrien puissent prendre part à la lutte contre les combattants de l'État islamique.
©Reuters

Gestion de crise

"Regardez l'aviation russe et comment elle interagit avec l'armée syrienne sur le terrain, regardez les résultats obtenus et tirez-en des enseignements" a également lancé le chef de la diplomatie syrienne.

Walid Mouallem, chef de la diplomatie syrienne a ‘’salué’’ ce vendredi les déclarations du ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, qui conçoit pour la première fois que "des forces du régime" syrien puissent prendre part à la lutte contre les combattants de l'État islamique.

"Mieux vaut tard que jamais. Si Fabius est sérieux concernant l'idée de travailler avec l'armée syrienne et avec les forces sur le terrain qui combattent Daech, alors nous saluons" cette initiative, a déclaré Walid Mouallem lors d'une conférence de presse à Moscou avec son homologue russe Sergueï Lavrov. 

"Mais cela nécessiterait un changement fondamental dans leur manière de gérer la crise (…) Regardez l'aviation russe et comment elle interagit avec l'armée syrienne sur le terrain, regardez les résultats obtenus et tirez-en des enseignements" a-t-il ensuite ajouté. 

‘’Il y a deux séries de mesures : les bombardements (...) et des forces au sol, qui ne peuvent pas être les nôtres, mais qui peuvent être à la fois des forces de l'Armée syrienne libre (opposition), des forces arabes sunnites, et pourquoi pas des forces du régime et des Kurdes également bien sûr", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères à la radio RTL. Auprès de l'AFP, Laurent Fabius a ensuite approfondi sa déclaration : une participation de l'armée syrienne à la lutte contre l'EI ne peut être envisagée uniquement "dans le cadre de la transition politique".

Lu sur Le Figaro

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