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LR : Virginie Calmels appelle Laurent Wauquiez à rassembler la droite
©NICOLAS TUCAT / AFP

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Dans une interview au Parisien, la première vice-présidente des Républicains, Virginie Calmels, regrette que Laurent Wauquiez défende sa propre ligne plutôt que le rassemblement des différentes lignes du parti.

Virginie Calmels, dans une interview diffusée ce dimanche par Le Parisien, critique fermement le président des Républicains, Laurent Wauquiez, accusé de ne pas être assez rassembleur.

"Laurent Wauquiez veut d’abord défendre ses propres idées, même si elles ne sont pas adoptées par tous. Il estime que sa victoire à la tête du parti a validé sa ligne. Or, les ateliers de la refondation, que nous avons menés l’été dernier auprès des militants de notre parti, nous ont révélé qu’ils demandent à la droite d’être d’abord réformatrice, puis libérale et enfin gaulliste", explique la première vice-présidente du parti. Ces propos font suite à la polémique sur le fameux tract "Pour que la France reste la France". Elle note que suite à ce tract, des tensions sont toujours présentes au sein du parti. "Je suis convaincue que la droite peut renouer avec sa grandeur et ses valeurs, loin de la médiocrité des raisonnements simplistes et irréalistes que font les extrémistes", dit-elle.

"Moi, j’ai cru avec sincérité à sa volonté de rassemblement et j’ai soutenu ses propositions, car je suis pour un régalien fort", déclare Virginie Calmels, mais Laurent Wauquiez "démontre au fur et à mesure des jours qui passent qu’il semble être uniquement là pour défendre sa propre ligne. Il estime qu’il doit son élection qu’à sa seule présence. Je ne partage pas cette vision."

Virginie Calmels regrette que parfois, le parti "emprunte le vocabulaire de Mélenchon, notamment quand certains parlent de « cadeaux aux riches », ou de « l’ultralibéralisme de Macron »".

"Ce n’est pas parce qu’Emmanuel Macron penche vers nos idées, qu’on doit se déporter plus vers la droite. Pour moi, c’est un chemin qui est voué à l’échec. Je ne veux pas d’une droite qui se rétrécit", dit-elle.

Lu dans Le Parisien

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