Lot-et-Garonne : Jérôme Cahuzac ne se présentera pas à la législative partielle<!-- --> | Atlantico.fr
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Jérôme Cahuzac a annoncé qu'il renonçait à se présenter à la législative partielle des 16 et 23 juin dans le Lot-et-Garonne.
Jérôme Cahuzac a annoncé qu'il renonçait à se présenter à la législative partielle des 16 et 23 juin dans le Lot-et-Garonne.
©Reuters

Il jette l'éponge

Dans une interview accordée à La Dépêche du Midi, l'ancien ministre du Budget a annoncé qu'il renonçait à contrecoeur à se présenter dans sa circonscription du Lot-et-Garonne.

Voilà une annonce qui devrait soulager le PS. Jérôme Cahuzac a annoncé qu'il renonçait à contrecœur à se présenter à la législative partielle des 16 et 23 juin dans le Lot-et-Garonne, dans un entretien publié ce dimanche dans La Dépêche du Midi. "Je ne serai pas candidat. J'espère que chacun comprendra et respectera ce choix douloureux et qui me fut bien difficile à faire", déclare-t-il.


Le Parti socialiste envisageait avec inquiétude de voir Jérôme Cahuzac briguer le siège de député qu’il avait quitté pour faire partie du gouvernement. Accusé par Mediapart de fraude fiscale, l'ancien ministre avait dans un premier temps nié détenir des fonds à l'étranger. Il avait été poussé à la démission le 19 mars au moment de l'ouverture d'une information judiciaire le visant. Dans la foulée, il avait fini par avouer avoir détenu un compte en Suisse.

Le renoncement de Jérôme Cahuzac, "était la seule décision possible", a réagi le chef du Parti socialiste du Lot-et-Garonne Matthias Fekl, "cette décision s’imposait. Elle va permettre maintenant à cette campagne d’aborder les vrais sujets".

Mais l'ex-ministre laisse clairement entendre qu'il a beaucoup hésité et que les accusations d'indécence d'une candidature de sa part n'ont pas motivé sa décision : "S’en remettre au suffrage universel serait-il donc indécent ou impudique ? A croire que certains avaient peur de ce que le peuple dirait", dit-il. Jérôme Cahuzac explique avoir surtout craint "une campagne violemment haineuse avec un harcèlement médiatique incessant, rendant toutes les explications difficiles ou impossibles, compromettant ou gâchant le rendez-vous que j’espérais avec les électeurs".

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