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Libération du père Georges : il nie avoir soigné des membres de Boko Haram
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De retour en France depuis mercredi, Georges Vandenbeusch était l'invité du JT de France 2.

Invité du JT de France 2, mercredi soir, le père Georges a pu revenir sur les conditions de sa captivité, après avoir passé plusieurs semaines aux mains des membres de Boko Haram. Alors que l'organisation islamiste affirmait avoir relâché le prêtre par "compassion" après que ce dernier a soigné quelques-uns de ses hommes, l'homme d'Eglise nie cette version des faits. "Je ne suis ni infirmier ni médecin. S'ils m'avaient amené quelqu'un à soigner avec une hémorragie j'aurais fait ce que je pouvais, mais ils ne l'ont pas fait. Ils n'ont de compassion pour personne", affirme-t-il.

Gardé en pleine nature, Georges Vandenbeusch raconte avoir été forcé de rester sur une bâche : "Rien à faire, pas de radio à entendre. Une bâche de deux mètres sur trois, je tournais en rond toute la journée". Il assure toutefois avoir été bien traité et ne pas avoir été menacé. Selon lui, cet enlèvement n'est en rien le signe d'une fronde anti-chrétienne ou anti-française. "Je suis sûr que ce n'est pas un prêtre qu'ils sont venus chercher ni un chrétien mais un Occidental. Ils ne savaient même pas que j'étais Français. Ce n'était pas de l'hostilité envers les chrétiens ou spécifiquement envers les Français. Cela veut dire que tous les Occidentaux malheureusement là-bas doivent faire attention", explique-t-il.

Le père Georges, 42 ans, avait été enlevé dans la nuit du 13 au 14 novembre dans le nord du Cameroun par des hommes armés qui l'ont emmené au Nigeria. La zone dans laquelle il se trouvait est réputée dangereuse et la France lui avait déjà conseillé de ne pas y rester.

Lu sur l'Huffington Post

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