Les principaux instituts économiques allemands exhortent Merkel à augmenter les dépenses publiques <!-- --> | Atlantico.fr
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Angela Merkel fait grise mine
Angela Merkel fait grise mine
©REUTERS/Tobias Schwarz

Grise mine

Alors que les mauvais chiffres s’accumulent en Allemagne, Berlin étudie les moyens de stimuler l’investissement.

Les nuages se profilent sur l’économie allemande. Régulièrement, voire tout le temps, citée en exemple, l’Allemagne serait confronté à une multiplication de signes de dégradation. La chancelière Angela Merkel a été jusqu’à concéder ce jeudi qu’elle "étudiait désormais les moyens de stimuler l’investissement." Lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre polonais, elle a expliqué que "les chefs de file des partis de la coalition au pouvoir avaient étudié la question lors d'une réunion qui s'est tenue cette semaine."

Mais cela risque d’être insuffisant pour les quatre principaux instituts de conjoncture allemands, à savoir Ifo, DIW, RWI et IWH. À l’occasion de leur publication d’automne, ces derniers ont revu leurs prévisions de croissance à la baisse et appelé Berlin à investir d’avantage. Dans leur communiqué, ils demandent au gouvernement allemand d'"augmenter les dépenses de la puissance publique dans les domaines qui ont le potentiel de contribuer à la croissance." Pour eux, le retour à l’équilibre des finances publiques fédérales qui est attendu en 2015 "est un objet de prestige qui ne fait pas forcément sens économiquement." D’après les instituts, Berlin disposerait de 5 à 6 milliards de marges de manoeuvre budgétaires.  

Si l’Allemagne devrait voir son PIB à la hausse et son taux de chômage stabilisé, elle pourrait vivre des années plus moroses. 

Lu sur Les Échos

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