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Les migrants devraient être renvoyés, selon la ministre de l'Intérieur anglaise qui s'oppose donc à Bruxelles
©Reuters

Des propos sans détour

Theresa May s'est exprimée dans divers médias ce mercredi pour réaffirmer la position de la Grande-Bretagne, à la veille de l'annonce de plan d’action de Jean-Claude Junker.

Theresa May a estimé ce mercredi que les migrants qui traversent la Méditerranée pour tenter de rejoindre l’Europe devraient être renvoyés. La ministre britannique de l’Intérieur prend donc une position totalement opposée à celle de Bruxelles. Cette annonce intervient à point nommé, à la veille de l'annonce de Jean-Claude Junker. La Commission européenne doit rendre public ce jeudi un plan d’action pour faire face à la vague croissante d’arrivées de migrants ayant traversé la Méditerranée. 

A LIRE AUSSI : Migrants : la Commission européenne veut des quotas contraignants pour chaque pays

Jean-Claude Juncker veut notamment obtenir des quotas nationaux de prise en charge des demandeurs d'asile. Et c'est là que la bât blesse. L'objectif est de soulager le sud de l'Italie "par exemple de quelque 80.000 réfugiés en attente de régularisation, ou d'expulsion". Ce "mécanisme de distribution" tiendrait compte du PIB, de la population, du taux de chômage et du nombre de demandeurs d'asile déjà volontairement pris en charge par les pays européens.

Theresa May a réaffirmé sa position de façon très claire : "L’UE devrait travailler à l’établissement de sites d’accueil sécurisés en Afrique du Nord, avec un programme actif de retours", a-t-elle écrit dans une tribune parue dans le Times. Et de poursuivre : "Je suis en désaccord avec la suggestion" de la haute représentante de la diplomatie de l’UE Federica Mogherini, selon laquelle "pas un seul réfugié ou migrant intercepté en mer ne sera renvoyé contre son gré". Elle conclut : "Une telle approche ne peut que favoriser la traversée de la Méditerranée et encourager plus de personnes à mettre leur vie en péril." 

Lu sur The Times

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