Les députés PS ne ménagent pas Valls : "le premier ministre n'a qu'une légitimité de second rang" dit un frondeur<!-- --> | Atlantico.fr
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"L'exécutif est crispé sur l'idée qu'il mène la seule politique possible" juge le frondeur Laurent Baumel.
"L'exécutif est crispé sur l'idée qu'il mène la seule politique possible" juge le frondeur Laurent Baumel.
©Reuters

Marcher sur des œufs

Le chef du gouvernement a tenté ce mardi de resserrer les rangs de la majorité en participant à la réunion des députés PS à l'Assemblée nationale.

La réunion des députés PS à l'Assemblée nationale à laquelle a participé ce mardi le premier ministre Manuel Valls semble s'être déroulée dans un climat quasi délétère, 48 heures après la défaite des élections départementales. Cités par France TV Info, des députés socialistes rapportent des "interventions très dures sur le bilan" et une ambiance "calme mais plombée (...) Grave, plus que tendue, concentrée, avec des frondeurs très discrets et pas de règlements de comptes". 

Le frondeur Laurent Baumel estime quant à lui que "l'exécutif est crispé sur l'idée qu'il mène la seule politique possible". "L'interpellation est allée au-delà des frondeurs puisque certains députés ont dit ce qu'ils avaient sur le coeur. Je n'ai pas eu le sentiment que le Premier ministre avait la volonté d'en tirer des leçons. On va voir. (...) J'ai peur d'une inflexibilité contre-productive" poursuit-il.

Quand aux frondeurs proches de Martine Aubry, ces derniers sont restés "ostensiblement silencieux" rapporte au quotidien Le Monde Malek Boutih. Plus incisif à l'encontre de Manuel Valls, le député Pascal Cherki a enfin déclaré : "On ne peut pas se rassembler si on est pas d'accord sur le fond. Moi j'attends surtout de voir ce que fait le président de la République. Car le Premier ministre n'a qu'une légitimité de second rang puisqu'il n'est pas élu contrairement au président de la République et aux députés".

Ambiance tendue donc pour Manuel Valls qui affirmait pourtant ce mardi matin sur BFMTV que "l'immense majorité des députés socialistes étaient d'accord pour poursuivre la politique menée". Visiblement, ce n'est pas le même son de cloche côté élus.

Lu sur BFMTV.com

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