Législatives en Allemagne : Angela Merkel triomphe, toutes les réactions<!-- --> | Atlantico.fr
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Le parti d'Angela Merkel devra probablement gouverner avec l'opposition sociale-démocrate.
Le parti d'Angela Merkel devra probablement gouverner avec l'opposition sociale-démocrate.
©Reuters

Acte III

Au pouvoir depuis 2005, la chancelière allemande rempile pour un troisième mandat après la très large victoire de son parti aux élections législatives dimanche.

Sur le même sujet : Ces décisions cruciales pour l'Europe qui vont pouvoir être prises maintenant qu'Angela Merkel a été réélue

Dimanche, Angela Merkel a remporté haut la main les élections législatives allemandes. La chancelière chrétienne-démocrate est ainsi reconduite pour un troisième mandat de quatre ans. Pour son parti conservateur, c'est un triomphe historique : avec plus de 40% des voix, la CDU-CSU obtient son score le plus élevé depuis la réunification en 1990, et frôle la majorité absolue au Bundestag. L'hypothèse d'une "grande coalition" comme entre 2005 et 2009 avec les sociaux-démocrates du SPD (25,7%) est la plus probable. 

En Europe, aucun des homologues d'Angela Merkel (en Espagne, en France, en Italie, ou au Royaume-Uni) ne s'est fait réélire depuis le début de la crise.

Herman Van Rompuyprésident du Conseil de l'Union européenne (communiqué) : "J'ai confiance dans le fait que l'Allemagne, avec son nouveau gouvernement, poursuivra son engagement et sa contribution à la construction d'une Europe pacifique et prospère au service de tous ses citoyens."

- François Hollande (communiqué) : Le président français a félicité Angela Merkel. Les deux dirigeants ont promis de "poursuivre leur coopération étroite pour relever les nouveaux défis de la construction européenne".

- Jean-François Copé, président de l'UMP (communiqué) : "Le langage de vérité que la chancelière a tenu tout au long de la campagne a séduit des électeurs conscients que seules les réformes structurelles permettent la prospérité économique. L'allié allemand de François Hollande, le SPD, qui prônait une hausse des impôts, a été sévèrement défait. Le président de l'UMP se félicite de la qualité des liens déjà existants entre l'UMP et la CDU-CSU. (...) La prochaine campagne pour les élections européennes devrait être l'occasion de multiplier les prises de position communes." 

- François Fillon, député UMP (communiqué) : "Cette victoire de la chancelière Merkel est une opportunité pour l'Allemagne et la France de relancer ensemble l'Union européenne. Angela Merkel et François Hollande ont tous deux la haute responsabilité de redonner à l'Europe le cap et les projets qui aujourd'hui lui font défaut. (...) Ils trouveront l'appui de tous ceux qui, comme moi, pensent que l'Europe doit défendre son modèle de civilisation dans la mondialisation."

- Harlem Désir, premier secrétaire du PS (communiqué) : "Nous adressons notre solidarité au SPD, qui a courageusement porté les combats du progrès social au coeur de la campagne, comme la question du salaire minimum, et avec lequel nous poursuivrons notre travail commun (...). Nous rappelons l'attachement des Socialistes à l'amitié entre l'Allemagne et la France ainsi qu'à la nécessité d'un moteur franco-allemand fort au service de l'Europe."

- François Bayrou, président du Modem (déclaration à l'AFP) : "Cette victoire sans précédent depuis la réunification prouve que le courage et les convictions solides peuvent être soutenus par les citoyens, même en période de crise. (...) Les élections allemandes prouvent que ce n'est pas en éludant les problèmes qu'on conquiert l'opinion, et que le courage est la seule voie convaincante. C'est une vraie leçon pour la France."

Nicolas Dupont-Aignan, député souverainiste, président de Debout la République (communiqué) : "Les Allemands ont fait à nouveau confiance à une femme qui défend toujours leurs intérêts. (...) La chancelière n'a toujours eu qu'un seul guide : l’intérêt de l'Allemagne. Tout l'inverse de François Hollande ! (...) La relation franco-allemande est devenue totalement déséquilibrée. Non que la France serait devenue trop faible, mais parce que ses dirigeants ont cédé. Il est grand temps pour la France de tirer les enseignements de la victoire d'Angela Merkel. C'est en retrouvant notre liberté vis-à-vis des corporatismes intérieurs et en rompant avec les puissances supranationales, notamment Bruxelles, que la France pourra sortir de la crise."

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