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Législative partielle dans le Doubs : le FN jubile, la gauche appelle "au rassemblement républicain"
©Reuters

Bombe le torse

Depuis ce lundi matin, les réactions sont nombreuses après les résultats de la législative partielle dans le Doubs qui verra s'opposer au second tour les candidats du FN et du PS.

Sophie Montel candidate du FN et Frédéric Barbier celui du PS se sont qualifiés dimanche pour le second tour de l'élection législative partielle dans la 4e circonscription du Doubs, selon les résultats définitifs fournis par la préfecture. La candidate du parti d'extrême droite obtient 32,60% des suffrages et son adversaire socialiste 28,85%. Plus de 60% des électeurs se sont abstenus. L'UMP, représentée par Charles Demouge a été éliminé avec 26,54% des voix. Ce lundi, ces résultats ont entraîné des réactions de la classe politique.

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A gauche

Manuel Valls, sur Twitter

"Frédéric Barbier, le candidat PS de la 4e circonscription du Doubs, est désormais le candidat de tous les républicains".

Stéphane Le Foll, porte parole du gouvernement 

Il faut donc maintenant rassembler. Rassembler et appeler tous les électeurs de gauche (...) En même temps, j'appelle les républicains (...) On doit avoir une capacité à se rassembler (...) J'espère que la position de l'UMP sera une position claire. Je sais qu'il y a eu des débats et il y en aura sûrement sur ce qu'il faut faire. Chaque instance politique doit décider en fonction de ce que sont les valeurs de la République".

Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale sur RTL

"La qualité de Frédéric Barbier a fait la différence. Secundo, les Français sont plus attentif à la parole du président et de la majorité et de fait, l'électorat socialiste s'est. L'UMP doit prendre ses responsabilités. Il faut qu'il tranche en fonction des valeurs humanistes qu'ils ont. Dans une situation comme cela, chaque républicain doit prendre sa responsabilité. Marine Le Pen a changé la façade mais les produits toxiques sont toujours en rayon (...) Je ne donne ni d'ordres, ni de conseils à l'UMP. S'il n'y a pas un rassemblement de ceux qui aiment la République, il y aura une victoire d'un parti d'extrême droite".

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du parti socialistesur LCI et Radio Classique

"C'est un premier round, nous l'avons emporté, tout du moins dans les partis républicains. Aujourd'hui, il faut battre le Front National. Or, ce n'est pas fait. Il faut la mobilisation de tous, de tous les partis républicains." Il a demandé "officiellement" à l'UMP d'appeler à voter pour un "front républicain."

Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV

"Au vu de ce qui est annoncé, nous appelons à voter pour le candidat de la gauche le mieux placé, c'est-à-dire le socialiste"

A droite

L'UMP par communiqué

"Nicolas Sarkozy consultera le Bureau politique réuni ce mardi, pour définir la position de notre formation pour le second tour de cette législative partielle".

Nathalie Kosciusko-Morizet, UMP sur RMC

"Je choisirai de voter pour le candidat opposé au candidat du Front national".

Henri Guaino, député UMP sur France Inter

"Après le 11 janvier, on a pu croire que nous vivions dans un autre monde. Eh bien non, la situation de la société française est inquiétante, la colère de nos concitoyens n'est pas retombée. Il y a une très grande fragilité de notre démocratie et de notre cohésion sociale".

"Le FN prend une place de plus en plus grande et il s'enracine dans une souffrance et une colère. Son vivier de voix était hier la droite, aujourd'hui, le grand vivier, c'est la gauche, personne ne peut s'en réjouir. (...) Ma conviction personnelle depuis longtemps, c'est que le front républicain droite-gauche contre l'extrême droite est une folie parce qu'elle exprime un double mépris : celui des électeurs UMP qui n'appartiennent à personne et vis-à-vis de ceux qui ont voté FN, ont voulu exprimer quelque chose, on ne peut pas leur dire : Nous ferons tout pour tout que votre vote n'ait aucune conséquence". 

Laurent Wauquiez, secrétaire général de l'UMP à l'AFP


"Mes idées ne sont pas celles du Parti socialiste donc je n'appelle pas à voter socialiste (...) Je ne partage pas les idées du Front national donc je ne vote pas pour le FN (...) Je voterais blanc si je devais voter."

Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI

"Fidèle à ses valeurs humanistes et républicaines, l'UDI appelle tous les citoyens de la 4e circonscription du Doubs à faire barrage à l'extrême droite en votant pour le seul candidat républicain restant en lice. Cela n'enlève rien de nos fortes divergences avec les socialistes et leur gouvernement, mais l'élection d'une député d'extrême droite au programme xénophobe et démagogique serait une mauvaise nouvelle supplémentaire pour notre pays"

Au Front national

Marine Le Pen, présidente du FN

"C'est un beau résultat. Quand on arrive en tête avec huit points d'avance sur son adversaire, l'hypothèse d'une victoire est parfaitement recevable. (...) Il a deux choix soit il appelle (NDLR : Nicolas Sarkozy) à voter PS et démontre une fois de plus que l'UMPS est une réalité politique en se mettant en rupture totale avec son électorat, soit il laisse l'élection se dérouler et alors notre candidate a ses chances. (...) Jour après jour, il est démontré que ce retour est non seulement un échec mais qu'il crée, au contraire peut-être, la désaffection.

Florian Philippot, vice-président du FN

"On nous expliquait que le FN était en perdition. Le FN est en dynamique comme jamais"

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