Législative partielle : qui pour succéder à Jérôme Cahuzac ? Le PS en danger, le FN en embuscade<!-- --> | Atlantico.fr
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Les électeurs de la 3e circonscription du Lot-et-Garonne votent ce dimanche pour trouver un remplaçant à Jérôme Cahuzac.
Les électeurs de la 3e circonscription du Lot-et-Garonne votent ce dimanche pour trouver un remplaçant à Jérôme Cahuzac.
©Reuters

Aux urnes

Les électeurs de la 3e circonscription du Lot-et-Garonne votent ce dimanche pour tourner la page de l'ère Cahuzac à l'occasion d'une législative partielle qui n'apparaît pas aisée pour le PS.

Qui occupera le siège de Jérôme Cahuzac à l' ? Les électeurs de la 3e circonscription du Lot-et-Garonne votent ce dimanche pour choisir un nouveau député, deux mois après la démission de l'ancien ministre du Budget. Une élection qui est loin d'être une promenade de santé pour le PS. L'enjeu de ce scrutin est d'autant plus important qu'il intervient après trois défaites électorales successives récentes pour le parti socialiste, rappelle l'AFP. Le week-end dernier, le PS a perdu deux circonscriptions des Français à l'étranger et, il y a trois mois dans l'Oise, la candidate du parti a été éliminée dès le premier tour au profit du FN.

Un scénario que le parti de la majorité gouvernementale redoute de voir se renouveler. "Il serait fou de croire que je suis confiant. Cela sera très serré", a déclaré à des journalistes le candidat socialiste Bernard Barral en allant voter ce dimanche matin. En tout, 17 candidats se présentent à cette législative partielle, dont Jean-Louis Costes, le maire UMP de Fumel, qui avait perdu en 2012 face à Jérôme Cahuzac, et Etienne Bousquet-Cassagne, étudiant en BTS de 23 ans et candidat du Front national. Il y a un an, le jeune homme avait obtenu 17,9% des suffrages. Il y a un mois, un sondage Ifop le plaçait en 3e position (21%) au premier tour en l'absence de Jérôme Cahuzac, derrière Jean-Louis Costes (30%) et Bernard Barral (23%).

Le PS comme l'UMP sont donc sur le qui-vive. La parti socialiste a dépêché son premier secrétaire Harlem Désir, et les ministres de l'Intérieur et de l'Agriculture Manuel Valls et Stéphane Le Foll pour soutenir son candidat. De son côté, Jean-François Copé, président de l'UMP, est venu soutenir vendredi le candidat de son parti. A cette occasion, il a mis les électeurs en garde contre le vote FN : "voter FN, comme nous ne faisons pas d'alliance avec le FN, c'est donner un coup de main à la gauche", a-t-il dit.

Les résultats sont attendus en fin de soirée, à partir de 22h.

Lu sur Le Nouvel Observateur

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