Le sommet international sur l'édition du génome humain s'est ouvert à Washington <!-- --> | Atlantico.fr
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Cette réunion est organisée par l'Académie américaine des sciences.
Cette réunion est organisée par l'Académie américaine des sciences.
©REUTERS/Ho New

Génétique

Les techniques d'édition du génome, permettant de modifier de façon précise l'ADN, suscitent de grands espoirs mais aussi de l'inquiétude chez une partie de la communauté scientifique.

Depuis le mardi 1er décembre,  des chercheurs du monde entier travaillent en groupe sur la manière d'encadrer l'édition du génome humain, une technologie nouvelle qui permet de modifier l'héritage génétique des futures générations. Pour sa première édition, cette conférence internationale entend approfondir les réflexions sur ces recherches révolutionnaires et leurs implications médicales et éthiques. 

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Cette réunion est organisée par l'Académie américaine des sciences, qui vient de commencer une étude sur ce nouveau domaine scientifique, dans l'optique de publier un rapport d'ici à l'année prochaine. D'autres groupes tels que les Académies des sciences chinoise et britannique participent aux travaux et réflexions de cette conférence. Les techniques d'"édition" du génome, permettant de modifier de façon précise l'ADN, suscitent de grands espoirs mais aussi de l'inquiétude chez une partie de la communauté scientifique. Celle-ci préconise la prudence dans leur application sur les cellules reproductrices et les embryons humains.

"Cette nouvelle technologie d'édition génétique, qui permet sélectivement d'insérer ou de retirer des gènes de l'ADN d'un organisme, se propage dans le monde", a expliqué Ralph Cicerone, président de l'Académie américaine des sciences. Avec la multiplication des expériences, les applications et risques de cette technologie doivent être évalués sans attendre, a-t-il estimé. Développée en 2012, cette technique particulière, appelée CRISPR-Cas9, plus efficace que les autres pour corriger des défauts de l'ADN de plantes et d'animaux, rend ces modifications permanentes dans l'héritage génétique. 

Lu sur AFP

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