Le site de réservation Booking.com s'est vu notifier un redressement d’environ 365 millions d’euros par le fisc français <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Le site de réservation Booking.com s'est vu notifier un redressement d’environ 365 millions d’euros par le fisc français
©

Épinglé

Fondé aux Pays-Bas en 1996, Booking.com, filiale de Priceline Group depuis 2005, est visé par un large audit sur ses activités en France entre 2003 et 2012.

D'après un document boursier dévoilé à la presse le 1er juin, le site de réservation d’hôtels Booking.com a reçu en décembre 2015 un redressement d’environ 365 millions d’euros de la part du fisc français. Cette estimation pourrait être contestée devant les tribunaux par le site de réservation si celui-ci n'arrive pas à trouver un accord avec les autorités françaises.

"En décembre 2015, l'administration fiscale française a envoyé une estimation (du préjudice) à Booking.com d'environ 356 millions d'euros, dont la majorité représenterait des pénalités et des intérêts", explique le groupe américain Priceline Group, qui détient Booking.com, dans un rapport financier envoyé le 4 mai dernier au gendarme boursier américain, la SEC.

Fondé aux Pays-Bas en 1996, Booking.com, filiale de Priceline Group depuis 2005, est visé par un large audit sur ses activités en France entre 2003 et 2012. Le mois dernier, le siège français de Google avait lui aussi été visé par une perquisition du fisc, qui le soupçonnait de fraude fiscale. Le parquet avait annoncé l'ouverture d'une enquête préliminaire à l'encontre de Google le 16 juin 2015 pour "fraude fiscale aggravée" et "blanchiment en bande organisée".

>>>> À lire aussi : Vacances : Booking.com, le site de réservation hôtelière, épinglé par l'UFC-Que Choisir

Lu sur Reuters

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !