Le sénateur de Reconquête ! Stéphane Ravier condamné à six mois de prison avec sursis et inéligibilité d’un an pour prise illégale d’intérêts<!-- --> | Atlantico.fr
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L'élu, Stéphane Ravier, a fait savoir qu'il allait faire appel de cette condamnation.
L'élu, Stéphane Ravier, a fait savoir qu'il allait faire appel de cette condamnation.
©Nicolas TUCAT / AFP

Justice

Son fils, Thomas Ravier, qu’il avait fait embaucher à la ville de Marseille quand il était maire du 7ème secteur, en 2015, a été condamné à 10 000 euros d’amende et à un an d’inéligibilité. L’élu a fait savoir qu’il allait faire appel.

Stéphane Ravier, le sénateur Reconquête! des Bouches-du-Rhône, a été condamné à six mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité, sans exécution provisoire, mercredi 29 mai, par le tribunal correctionnel de Marseille, pour prise illégale d’intérêts. Il est l’unique parlementaire du parti d’Éric Zemmour.

Son fils, Thomas Ravier, qu’il avait fait embaucher, en 2015, à la ville de Marseille quand il était maire de secteur, a lui été condamné à 10 000 euros d’amende dont 5 000 euros avec sursis, et à un an d’inéligibilité, là encore sans exécution provisoire.

Absent au délibéré mercredi matin, Stéphane Ravier a fait savoir via son avocat qu’« en l’état » il faisait appel de cette décision. « Cette décision n’est pas fondée sur un plan strictement juridique et les infractions reprochées à mon client ne sont pas caractérisées », a estimé son avocat, Me Julien Pinelli.

Cette inéligibilité, même si elle était confirmée en appel, n’empêcherait pas l’élu de Reconquête ! de se présenter aux élections municipales à Marseille en 2026, comme il l’avait déjà fait en 2014 et 2020.

Stéphane Ravier était poursuivi pour avoir fait embaucher son fils Thomas au service des espaces verts du 7e secteur de Marseille, où il avait été élu maire lors des municipales de 2014, d’abord sous l’étiquette Front national, devenu ensuite Rassemblement national. En 2017, il avait cédé son fauteuil à sa nièce, pour cause de cumul des mandats, après son élection au palais du Luxembourg.

Six mois avant les élections municipales qui ont fait basculer la mairie de Marseille à gauche, Thomas Ravier avait finalement été titularisé à son poste en janvier 2020.

Mi-avril, à l’audience, Stéphane Ravier avait réfuté toutes les accusations, assurant que « les mairies de secteur n’ont pas le pouvoir d’embaucher qui que ce soit ». D’après lui, il a seulement « fait savoir » à son fils qu’il y avait « des recrutements réguliers à la mairie de Marseille, et ça s’arrête là ». Après quoi, « il n’y aura plus d’intervention de ma part », avait-il affirmé.

Le Monde

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