Le Sénat vote une proposition de loi visant à interdire l'écriture inclusive<!-- --> | Atlantico.fr
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Le Sénat a voté pour une interdiction très large de l'écriture inclusive, lundi 30 octobre.
Le Sénat a voté pour une interdiction très large de l'écriture inclusive, lundi 30 octobre.
©CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Première étape

Pour être définitivement adopté, ce texte doit encore être inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale et approuvé par les députés. Ce qui est loin d'être assuré.

Le Sénat a voté pour une interdiction très large de l'écriture inclusive, lundi 30 octobre, après des discussions animées au palais du Luxembourg. Quelques heures plus tôt, Emmanuel Macron disait craindre de voir la langue française "céder aux airs du temps". L'avenir de ce texte est toutefois très incertain, car son inscription à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale est loin d'être garantie.

Les sénateurs ont adopté à 221 voix contre 82 une proposition de loi de la droite visant à "protéger" le français "des dérives de l'écriture dite inclusive". Elle prévoit de bannir cette pratique "dans tous les cas où le législateur (et éventuellement le pouvoir réglementaire) exige un document en français", comme les modes d'emploi, les contrats de travail, les règlements intérieurs d'entreprise. Sont également visés les actes juridiques, qui seraient alors considérés comme irrecevables ou nuls si le texte venait à devenir loi.

Le texte de la sénatrice Les Républicains Pascale Gruny interdit aussi les "mots grammaticaux" constituant des néologismes tels que "iel", une contraction de "il" et "elle", ou "celleux", contraction de "celles" et "ceux". "L'écriture inclusive affaiblit la langue française en la rendant illisible, imprononçable et impossible à enseigner", a martelé l'élue, soutenue par son collègue Etienne Blanc, dénonçant une "idéologie mortifère".

France Info

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