Le Polonais Donald Tusk et l'Italienne Federica Mogherini, nouveaux visages de l'Europe<!-- --> | Atlantico.fr
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Donald Tusk, Herman Van Rompuy et Federica Mogherini
Donald Tusk, Herman Van Rompuy et Federica Mogherini
©Reuters

Ticket gagnant ?

Ils remplaceront respectivement Herman Van Rompuy à la présidence du Conseil européen et Catherine Ashton à la tête de la diplomatie européenne.

Il n'y avait plus beaucoup de suspense. Réunis à Bruxelles, les 28 chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne ont choisi samedi soir les nouvelles têtes de l'exécutif européen. Comme annoncé depuis quelques jours, le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a été nommé président du Conseil européen, à la place du Belge Hermann Van Rompuy. La ministre italienne des Affaires étrangères, Federica Mogherini, prendra la tête de la diplomatie européenne, en remplacement de la Britannique Catherine Ashton.


Avec le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, élu président de la Commission européenne en juillet, ce sont les trois visages chargés d'incarner l'Union européenne. Ils devront affronter trois défis majeurs, a affirmé Hermann Van Rompuy lors d'une conférence de presse : une économie en stagnation, la crise en Ukraine, "la plus grave menace à la sécurité du continent depuis la guerre froide", mais aussi la place de la Grande-Bretagne dans l'Europe. 

Tusk, 57 ans, membre du parti conservateur européen PPE, devrait succéder en décembre à Van Rompuy. Ces derniers mois, il a résolument affiché son soutien au nouveau président ukrainien. Son élection à la tête du Conseil européen est donc un message de fermeté à la Russie, mais aussi un signe fort adressé à la Pologne, entrée dans l'UE en 2004.

Federica Mogherini, 41 ans, est issue du Parti démocrate italien membre de la famille socialiste européenne (PSE). Critiquée pour son manque d'expérience et son indulgence à l'égard de la Russie en pleine crise ukrainienne, elle a profité du lobbying intense du chef du gouvernement italien Matteo Renzi, bien décidé à l'imposer à ce poste.

Lu sur Libération.fr

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