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Le pape François dénonce "l'horreur" de l'avortement et le "crime" de la traite humaine
©REUTERS/Dylan Martinez

Et bonne année 2014 !

Lors de ses vœux au corps diplomatique, le pape François a fait part de son horreur de l'avortement et de la traite humaine. Il a également demandé un engagement pour la paix et le droit humanitaire.

"La traite des êtres humains, crime contre l'humanité", a assené sans détour le pape François lors de ses vœux de bonne année à l'ensemble du corps diplomatique, dimanche. Il a dénoncé "les enfants utilisés comme soldats, violentés ou tués dans les conflits armés, ou ceux qui sont objet d'un marché dans cette terrible force d'esclavage moderne qu'est la traite". 

François Ier a également exprimé son horreur "horreur à la pensée que des enfants ne pourront jamais voir le jour, victimes de l'avortement". "La paix est blessée par certaines négations de la dignité humaine", a-t-il ajouté.  

Il a ensuite demandé le respect de la famille et a fait part de son inquiétude quant aux "multitudes" de personnes déplacées et de réfugiés, "numéros anonymes" dans des camps et victimes de naufrages "dans l'indifférence générale" comme près de l'île italienne de Lampedusa. 

"La nature ne pardonne jamais"

Il s'en est aussi pris à "l'exploitation avide des ressources environnementales". "Je me souviens d'un dicton populaire: 'Dieu pardonne toujours; nous, nous pardonnons parfois; la nature ne pardonne jamais quand elle est maltraitée'".

A la suite de quoi, le pape est revenu sur le sort des Chrétiens dans le monde. Il a évoqué la menace qui pesait sur eux au Proche Orient et leur persécution en Afrique. Il s'est également inquiété des atteintes en Asie aux traditions anciennes de "cohabitation pacifique", ethnique et religieuse.

Enfin, devant les 183 délégations présentes, il a appuyé les efforts diplomatiques faits pour réunir la conférence de Genève II convoquée pour le 22 janvier sur la Syrie. Il a, en revanche, demandé à la communauté internationale de s'impliquer d'avantage aux côtés de la France en Centrafrique.

Lu sur L'Express

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