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Le gouvernement table sur un déficit public à 3,8% en 2014 et à 3% du PIB en 2015
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Changement de cap

François Hollande et Manuel Valls entendent bien se mettre en conformité avec leurs engagements européens.

C'est officiel, pour 2014, le gouvernement a revu le déficit de la France à la hausse, le faisant passer des 3,6% du PIB promis à 3,8%. Ce mercredi, le ministre des Finances Michel Sapin et son secrétaire d’Etat au budget Christian Eckert ont présenté le programme de stabilité de la France au conseil des ministres. Il sera dévoilé aux députés dans l'après-midi à l'Assemblée nationale.

Le programme de stabilité doit ramener le déficit public à 3% du PIB l’an prochain et réduire les dépenses publiques de 50 milliards d’euros d’ici jusqu’à la fin du quinquennat de François Hollande. Le haut conseil des finances publiques, organisme indépendant chargé de donner un avis sur le scénario macro-économique du gouvernement, a déjà rendu son verdict disant que la prévision du gouvernement était "réaliste".

Pour justifier ce nouveau chiffre de 3,8% face à Bruxelles, le gouvernement va miser sur son intention de prendre de nouvelles mesures d’économies en cours d’année (environ 4 milliards), lors du collectif budgétaire prévu à l’été. Ce changement de cap prévoit d’intégrer des baisses de prélèvements obligatoires issues du pacte de responsabilité. Elles n’étaient pas prévues cet automne. Le pacte prévoit 22 milliards de réductions d’impôts et de charges pour les entreprises et les ménages d’ici à 2017, dont 8,5 milliards qui interviendront dès 2015. 

Parallèlement à la baisse du déficit public (Etat, protection sociale, collectivités locales), qui se poursuivra jusqu'en 2017 (1,3% du PIB), le gouvernement table sur un déficit structurel, c'est-à-dire hors aléas de la conjoncture, de 2,1% du PIB en 2014, puis 1,2% en 2015 et 0,3% en 2017.

Les Echos

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