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Le contrôle fiscal a permis d'engranger 10 milliards d'euros à l'Etat en 2013
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Il est l'or, Monseignor

Bercy a annoncé que cette somme était supérieure d'un milliard à celle récoltée en 2012.

Le gouvernement avait assuré fin 2012 qu'il renforcerait les contrôles fiscaux et qu'il traquerait les moindres fraudes. Force est de constater qu'il a tenu sa promesse. Bercy annonce en effet ce jeudi matin que le contrôle fiscal a permis de détecter 18 milliards d'euros de fraude en 2013 et d'engranger 10 milliards dans les caisses de l'État. 

En tout, dans le détail, les redressements ont permis de récupérer 14,3 milliards d'euros. 3,7 milliards de pénalités viennent compléter ce chiffre. Plus de 23 000 dossiers de repentis ayant des comptes bancaires dissimulés à l'étranger ont été déposés depuis juin 2013 à l'administration fiscale et les 1 260 dossiers traités ont déjà rapporté 764 millions d'euros à l'Etat. 

Ce jeudi matin, le comité national de lutte contre la fraude s'est réunit en présence des ministres Michel Sapin (Finances), Christiane Taubira (Justice), François Rebsamen (Travail) et Bernard Cazeneuve (Intérieur), et du secrétaire d'Etat au Budget Christian Eckert. Ils ont annoncé qu'ils entendaient "multiplier les opérations de contrôles fiscaux dans les mois à venir". Une manne pour le gouvernement qui espère en tirer, rien que pour 2014 près d'1,8 milliard d'euros, contre un milliard prévu dans la loi de finances. Cet argent va notamment lui permettre de financer des réductions fiscales pour 3,2 millions de ménages. 

M. Eckert a assuré sur France Inter que cela ne revenait pas à financer les baisses d'impôts par des recettes ponctuelles, puisque les repentis "continueront à être assujettis, notamment à l'impôt de solidarité sur la fortune" et "donc il y aura aussi des recettes pérennes qui seront perçues à l'avenir sur ce qui a été régularisé". Parmi les repentis, 80% avaient des avoirs cachés en Suisse, et 7% au Luxembourg.

Michel Sapin aquant à lui indiqué que "la coopération entre nos administrations (françaises et suisses) s'améliore". "En 2016 au plus tard, la question des comptes cachés en Suisse appartiendra au passé" a-t-il conclu.

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