Le Conseil d'Etat veut pouvoir choisir ceux qu'il recrute, Emmanuel Macron n'est pas d'accord<!-- --> | Atlantico.fr
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Haute administration

Le Conseil ne voit pas d'un bon oeil les changements en cours comme la suppression de l'ENA

La réforme de la haute fonction publique, entraînant la suppression de l’ENA, est sur les rails. Cela a donné lieu à une bagarre en coulisses entre l’exécutif et le Conseil d’Etat qui ne voit pas arriver tous ces bouleversements d’un très bon œil remarque l'Opinion.

Une « commission d’intégration » examinera désormais les candidatures des futurs diplômés de l’Institut national du service public (INSP, ex-ENA) une fois leurs deux ans de terrain obligatoires puis leurs trois ans d’essai au Conseil d’Etat effectués. Composée de trois personnalités nommées par les présidents de la République, de l’Assemblée nationale et du Sénat et de trois membres du Conseil d’Etat, elle fait déjà office de verrou suprême. C’est là que se décidera la physionomie du Conseil d’Etat.

Dans un avis en date du 27 mai, le Conseil d’Etat écrit que la présidence de cette commission « revient à l’évidence » au vice-président de l’institution. Une « évidence » que ne partage pas Emmanuel Macron.

Pour l'instant ladite commission d’intégration reste un canard sans tête, sans président, ni a fortiori voix prépondérante, pour statuer sur les candidatures.

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