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Le chancelier Olaf Scholtz aurait retardé et diminué son soutien militaire à l'armée ukrainienne
©LISI NIESNER / POOL / AFP

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Le 27 février, l'industrie allemande de l'armement a remis au chancelier Olaf Scholz une liste d'équipements militaires qu'elle pouvait envoyer en Ukraine. Pourtant, le chancelier a attendu jusqu'au 20 avril pour le transmettre aux Ukrainiens.

Selon le journal Bild, le chancelier Olaf Scholz aurait attendu près de deux mois pour dire à l'Ukraine ce que l'industrie allemande était prête à fournir, puis a retenu la moitié des articles. À la mi-mars, presque toutes les armes exigées par l'Ukraine figuraient sur la liste des offres de l'industrie allemande. Puis la chancellerie de Scholz a revu à la baisse ses envois. Conséquence : les exportations potentielles d'armes de l'industrie allemande de l'armement vers l'Ukraine, énumérées par le ministère fédéral de la Défense, sont passés de 48 à 24 pages. Toutes les armes lourdes que l'industrie allemande voulait vendre à l'Ukraine ont disparu. Sur les 15 demandes initiales d’armes de l’Ukraine, il ne restait que trois systèmes d’armes, en partie avec des alternatives aux souhaits initiaux.

Pourtant Scholz a été confronté à des pressions croissantes de la part de responsables ukrainiens, de politiciens de l'opposition allemande et de législateurs au sein de sa propre coalition au pouvoir pour fournir à l'Ukraine un équipement plus robuste face à une nouvelle offensive russe. Lundi, le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a déclaré au journal allemand Bild : « Nous avons immédiatement besoin d'armes lourdes de l'Allemagne. Chaque retard coûte la vie aux gens." La veille, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy avait déclaré, sans nommer spécifiquement l'Allemagne, que son pays était confronté à une situation où il y a "autorisation pour la Russie de prendre la vie aux Ukrainiens".





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