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Les confidences sans concession et sans langue de bois de Laurent Wauquiez au Figaro
©ERIC FEFERBERG / AFP

Punchlines

Le président du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez, s'est confié à la rédaction du Figaro dans le cadre d'un entretien. Il réaffirme ses convictions et balaie les fausses polémiques.

Laurent Wauquiez riposte ! Dans les colonnes du Figaro, le président de la formation LR, a accordé une interview à la journaliste Marion Mourgue. Alors qu'il est vivement critiqué par certains élus Les Républicains, moqué sur les réseaux sociaux pour sa visite en Irak et après la polémique provoquée par le tract "Pour que la France reste la France", Laurent Wauquiez n'a éludé aucune question et a répondu avec sa franchise habituelle. Il est conscient de faire de l'ombre aux voix discordantes, aux "frondeurs" chez Les Républicains, qui l'ont beaucoup critiqué pour ses choix.  

"Oui, je leur pose un problème ! Parce qu'ils s'attendaient à ce que je change de discours, que j'incline la tête et que je donne des gages".

Laurent Wauquiez est déterminé à tenir "le cap".

"Aussi violentes sont les attaques, aussi fortes sont ma détermination et ma constance. La violence des attaques est à la hauteur de la panique de certains face à une colère sourde qui monte dans le pays. Au final, ça ne fait que renforcer ma détermination".

Laurent Wauquiez s'attendait à des critiques et à cette tempête médiatique suite à son voyage en Irak et après la diffusion du tract du parti Les Républicains.

"Est-ce que c'est agréable ? Non. C'est dur pour moi, pour mes proches aussi. Est-ce que je m'y étais préparé ? Oui. C'est révélateur de ce que l'on doit endurer quand on veut affirmer ses convictions".

Laurent Wauquiez assume ses propos et souhaite défendre les valeurs de la droite.

"Certains étaient habitués à ce que la droite ne dise plus rien, que, sur les sujets d'immigration et de sécurité, elle donne des gages au politiquement correct. Je laisse les commentateurs commenter, les diviseurs diviser. Nous, on avance !"

Le président du mouvement Les Républicains a tenu à défendre l'honneur de son mouvement face aux accusations d'un tract nauséabond. Laurent Wauquiez a ainsi tenu à répondre à la violence de certaines attaques, notamment un tweet de l'ancien ministre Dominique Bussereau.

"On est au-delà du minimum de dignité qu'on devrait garder en politique. Quand Dominique Bussereau traite les Républicains de pétainistes… ça fait frémir. C'est insultant. On est dans le même registre de pensée qu'à l'époque où Mitterrand avait traité de Gaulle de fasciste".

Face à Franck Riester, Robin Reda ou bien encore Virginie Calmels, Laurent Wauquiez ne souhaite pas entrer dans le jeu des "petites phrases qui ont fait beaucoup trop de mal dans le parti".

L'homme à la tête du parti LR a très vivement critiqué le rôle des médias dans le traitement de son séjour en Irak. Laurent Wauquiez a dénoncé à ce sujet, "la médiocrité du débat".

"Je reviens d'Irak où je suis allé apporter mon soutien aux chrétiens d'Orient, aux Kurdes et aux minorités persécutées. Et la seule chose que retient un certain nombre de médias, c'est mon costume ? J'ai de la peine pour eux. Ça donne le niveau d'un certain débat politico-médiatique".

Laurent Wauquiez met les pieds dans le plat également sur la question des valeurs et des idées à défendre dans le cadre de cet entretien au Figaro. Il a indiqué qu'il assumait "totalement le tract" des Républicains. Laurent Wauquiez est vent debout contre "le déferlement médiatico-politique autour d'une phrase qui devrait faire l'unanimité. Ce qui est en jeu, ce n'est pas la stratégie pour un parti, c'est la question clé pour notre avenir et que beaucoup de Français se posent. Où en est l'identité de notre pays, est-ce qu'on va continuer à assister en silence au fait que notre pays change de nature ? Est-ce qu'on va accepter qu'une minorité dicte sa loi à une majorité ? Est-ce qu'on va laisser notre pays gangrené par les revendications islamistes."

Laurent Wauquiez souhaite donc être plus que jamais le seul et unique rempart et l'alternative crédible face à Emmanuel Macron, en imposant la voix de LR face à La République En Marche. 

Lu sur Le Figaro

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