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Syrie : la conférence de Paris se prononce pour une résolution de l'ONU
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Les Amis de la Syrie réclament des sanctions contre Damas.

[Mis à jour à 17h]

La troisième conférence des Amis du peuple syrien, réunie vendredi à Paris, s'est prononcée pour une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Syrie, comportant une menace de sanctions contre Damas.  La centaine de pays arabes, occidentaux et organisations favorables au départ du président Bachar al-Assad, ont également appelé une nouvelle fois la Chine et surtout la Russie à s'y rallier.

«Il est tout à fait nécessaire de saisir à nouveau le Conseil de sécurité et d'exiger une mise place du plan de Genève auquel Russie et Chine ont souscrit», a déclaré la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.

En ouverture de cette conférence, François Hollande a déclaré que le bilan en Syrie était «terrible et insupportable pour la conscience humaine et la sécurité». Le président français a appelé l'ONU à agir «le plus vite possible» pour soutenir «le plan de sortie de crise» de Kofi Annan. François Hollande a également lancé qu'il n'était «plus contestable que cette crise-là est devenue une menace pour la paix et la sécurité internationale».

Dans une interview au Parisien/Aujourd'hui en France, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius revient sur la conférence dont l'objectif est de soutenir la rébellion. Parmi les actions concrètes envisagées par le ministre : "élargir le champ d’application des sanctions à l’encontre du régime syrien ; soutenir l’opposition en lui fournissant notamment des moyens de communication ; appuyer les réseaux humanitaires ; demander que le texte adopté la semaine dernière soit transmis au Conseil de sécurité de l’ONU pour le rendre obligatoire dans le cadre du chapitre VII la charte des Nations unies."

Interrogé sur un éventuel recours à la force, Laurent Fabius répond qu'"aucune option ne peut être écartée, mais le problème ne se pose pas de la même façon que pour d’autres pays dans le passé. Pour des raisons politiques, géographiques, stratégiques et militaires."

Il promet que l'Occident restera "très ferme sur les principes" lors de la phase de transition, lorsque Bachar al-Assad aura quitté le pouvoir ; ces principes étant "l’intégrité du territoire, le respect du droit des femmes et des différentes communautés, la mise en place d’une Constitution et d’élections au suffrage universel."

Interrogé également par Europe 1 vendredi matin, il a rappelé "l’exigence que Bachar el-Assad soit traîné devant les tribunaux". "Bachar el-Assad doit partir, c’est un assassin, il doit partir", a-t-il insisté.

Lu dans Le Parisien/Aujourd'hui en France

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