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Lasagnes à la viande de cheval : quand l'affaire s'empare de l'Europe
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Bœuf ou cheval ?

Benoît Hamon a avoué que d'autres cas de produits contenant du cheval à la place de bœuf ne sont pas à exclure. Pointés du doigt, les Roumains rejettent la faute sur le fournisseur.

L'affaire commence à prendre une grosse tournure. Les professionnels de l'alimentation en Roumanie ont accusé le fournisseur français d'être impliqué dans le scandale des lasagnes à la viande de cheval au Royaume-Uni. Les Anglais continuent d'être choqués par l'affaire. De son côté, le groupe de surgelés Findus Nordic va porter plainte contre la société française Comigel et ses fournisseurs pour fraude et non-respect des dispositions contractuelles dans le scandale de la contamination à la viande de cheval des lasagnes au boeuf, a annoncé dimanche son PDG.

Une réunion de crise se tiendra lundi à Bercy avec des représentants du gouvernement et de la filière viande, alors que le scandale de la viande de cheval utilisée dans des produits surgelés prends de l'ampleur, a annoncé dimanche l'entourage du ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon.

Ce dernier a estimé que d'autres cas de produits contenant du cheval au lieu de viande de bœuf ne sont pas à exclure, outre ceux de Findus et Picard, qui ont été auparavant retirés des rayons. "Certains ont déjà retiré des lots de la vente. Cela fait d'ailleurs partie des choses que l'enquête doit établir. Nous verrons mercredi les premiers résultats de l'enquête", a expliqué le ministre délégué à la Consommation. En effet, Findus a retiré les produits suspectés de contenir du cheval en premier suivi de Picard et de Carrefour.  Auchan, Casino, Carrefour, Cora, Monoprix et Picard ont retiré des produits de marque distributeur, ce dimanche.

Mais alors à qui la faute ? Pas celle de l'État d'après Benoît Hamon qui a déclaré : "je ne peux pas mettre un fonctionnaire derrière chaque pain de viande" avant d'ajouter que "le système repose d'abord sur chaque acteur de transformation et chaque importateur, qui doivent faire les contrôles. Dans cette affaire, la faute a minima, c'est d'avoir réétiqueté la viande importée sans faire les contrôles suffisants". 

Pour autant, Findus a accusé clairement la société Spanghero d'avoir fourni du bœuf sans s'assurer de la qualité du produit. "Nous verrons mercredi les premiers résultats de l'enquête. Et notamment si l'entreprise française, Spanghero, savait qu'elle achetait du cheval ou si elle a été trompée", a expliqué le ministre avant d'affirmer :"s'il faut engager des sanctions, nous n'hésiterons pas".

Lu sur Le Point

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