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Lampedusa : "La culture du bien-être nous rend insensibles aux cris d'autrui" dit le pape
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Recueillement

François a fustigé lundi "l'indifférence" du monde face à la mort de centaines de migrants venus d'Afrique qui tentaient de traverser la Méditerranée.

"La culture du bien-être nous rend insensibles aux cris d'autrui" et "aboutit à une globalisation de l'indifférence". La pape François a voulu marquer les esprits pour ces premiers pas à Lampedusa. Lors d'une messe suivie par 10 000 personnes sur le petit stade de l'île sicilienne, il a expliqué avoir voulu faire ce voyage pour "prier, accomplir un geste de proximité et également réveiller les consciences afin que ce qui s'est produit ne se répète plus".

"Nos frères et soeurs cherchaient à sortir de situations difficiles pour trouver un endroit meilleur pour eux et leur famille mais ils ont trouvé la mort", a souligné le pape. "Qui est responsable du sang de ces frères et soeurs? (...) nous avons perdu le sens de la responsabilité fraternelle", a-t-il dénoncé, en demandant "pardon" pour toutes ces victimes.

Le chef de l'Eglise catholique a aussi salué "les chers immigrés musulmans qui commencent aujourd'hui le jeûne du Ramadan avec le souhait d'abondants fruits spirituels". Le pape a aussi remercié les 6 000 habitants de Lampedusa, les organisations humanitaires et les forces de police pour "leur attention" à l'égard de ces "personnes en voyage vers quelque chose de meilleur". "Vous êtes une petite communauté mais vous offrez un exemple de solidarité".

Après son arrivée sur l'île, le souverain pontife avait été conduit en vedette des garde-côtes devant la Porte de l'Europe, un monument dressé à la mémoire des victimes des naufrages. "Prions pour ceux qui aujourd'hui ne sont pas là" a dit le pape.

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