La Suède, après avoir été pionnière, limite sa politique de soins pour les transgenres<!-- --> | Atlantico.fr
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Le roi de Suède
Le roi de Suède
©Wikimedia / Janwikifoto

Prudence

Un célèbre hôpital refuse désormais le traitement hormonal aux nouveaux patients mineurs

Le Suède a été le premier pays au monde, en 1972, à reconnaître la dysphorie de genre, ce mal-être provoqué par l’inadéquation entre son sexe biologique et son identité de genre, et à donner la possibilité d’officialiser cette transition à l’état-civil. Le premier, aussi, à offrir des soins pour conforter les transgenres dans leur démarche: devenir un homme quand ils sont nés femmes, ou l’inverse explique Le Figaro.

Depuis mars 2021, le prestigieux hôpital Karolinska, pionnier de la dysphorie, dépendant de l’institut qui décerne le prix Nobel de médecine, refuse désormais le traitement hormonal aux nouveaux patients mineurs, sauf dans le cadre d’une étude clinique.

L'hôpital invoque le principe de précaution et s’appuie sur une compilation d’études montrant qu’il n’y a pas de preuves de l’efficacité de ces traitements, pourtant irréversibles, pour le bien-être des patients. La prise à vie de ces hormones pourrait aussi favoriser les maladies cardiovasculaires, certains cancers, l’ostéoporose, les thromboses. 

La Suède, n’est pas le seul pays à revoir sa politique dans ce domaine. Au Royaume-Uni, la jeune Keira Bell, opérée de la poitrine et traitée aux hormones, a gagné fin 2020 son procès contre la clinique de Londres qui avait donné son feu vert trop rapidement, estime-t-elle, pour une transition qu’elle regrette aujourd’hui.

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