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La SNCF poursuivie pour discrimination raciale
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Litige

Si les premiers recours ont été déposés en 2005, les tribunaux des prud'hommes avaient repoussé ce dossier à cause de sa complexité

Ce lundi, des recours pour discrimination déposés contre la SNCF par 832 cheminots d'origine ou de nationalité marocaine ont commencé à être examinés par le Conseil des prud'hommes de Paris. Pendant leur carrière ou depuis leur retraite, tous accusent la SNCF de ne pas les avoir fait bénéficier du statut de cheminots contrairement aux autres employés, mais d'un simple statut de droit commun.

Ces "Chibanis" ou "cheveux blancs" ont été employés dans les années 1960 pour faire face à une pénurie de main d'oeuvre alors que "la France est encore en plein emploi, et les candidats ne se bousculent pas pour occuper certains emplois à forte pénibilité proposés par la SNCF. Pour y remédier, l’entreprise traverse la Méditerranée et y recrute au total quelque 2.000 Marocains, dans le cadre d’une convention signée en 1963 entre ce pays et la France" précise le quotidien "Les Echos".

Les 832 cheminots reprochent à la SNCF de les avoir employé avec un contrat de droit privé, mais pas sous le statut de cheminot. Si cette pratique était alors légale, ces travailleurs affirment avoir été traités différemment des autres salariés au fil de leur carrière, même si certains ont depuis acquis la nationalité française. Si les premiers recours ont été déposés en 2005, les tribunaux des prud'hommes avaient repoussé ce dossier à cause de sa complexité. Une condamnation pourrait coûter à la SNCF près de 300 000 millions d'euros. Le Conseil des prud'hommes de Paris rendra sa décision le 21 septembre prochain. 

lu sur Europe 1

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