La Russie décide de fermer les bureaux locaux de Human Rights Watch et d’Amnesty International<!-- --> | Atlantico.fr
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Des manifestants brandissent le drapeau d'Amnesty International lors d'une manifestation place de la République à Paris? le 5 septembre 2015.
Des manifestants brandissent le drapeau d'Amnesty International lors d'une manifestation place de la République à Paris? le 5 septembre 2015.
©GUILLEMETTE VILLEMIN / AFP

ONG

Les autorités russes ont annoncé vendredi la fermeture des bureaux locaux de plusieurs ONG liées à la défense des droits humains, et notamment Amnesty International et Human Rights Watch.

La Russie a annoncé vendredi la fermeture des bureaux locaux de plusieurs ONG. Parmi ces organismes figurent notamment Human Rights Watch et Amnesty International, selon des informations de CNews.

Amnesty International va désormais « redoubler d'efforts pour exposer les violations flagrantes des droits humains par la Russie à la maison et à l'étranger ».

Les représentations locales de ces ONG ont « été exclues du registre officiel des organisations non-gouvernementales étrangères » en Russie, en raison de « violations de la législation russe », selon un communiqué publié par le ministère russe de la Justice.

Il s'agit de facto de leur fermeture, a précisé pour sa part Amnesty dans un communiqué :

« Aujourd'hui, les autorités russes ont fermé les représentations d'Amnesty International et d'autres ONG internationales ».

Les ONG ont été « punies pour avoir défendu les droits humains et avoir dit la vérité aux autorités russes », selon Agnès Callamard, secrétaire générale d'Amnesty, citée dans le communiqué :

« Les autorités se trompent profondément si elles croient qu'en fermant notre bureau à Moscou, elles pourront mettre fin à notre travail visant à documenter et à exposer les violations des droits humains ».

Rachel Denber, directrice adjointe de la division Europe et Asie centrale chez HRW s’est exprimée dans un communiqué suite à cette décision :

« HRW a été présente en Russie depuis l'époque soviétique, quand c'était un Etat totalitaire fermé. Nous avons trouvé des moyens pour documenter les abus des droits humains à l'époque et nous allons le faire dans l'avenir ».

En mars, les autorités russes avaient voté plusieurs lois réprimant de lourdes peines de prison ce qu'elles considèrent comme de « fausses informations » sur le conflit.

CNews

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