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La polémique sur la sécurité de l'attentat de Nice en réactions politiques
©REUTERS/Pascal Rossignol

Guéguerre

Ce lundi, Manuel Valls en a remis une couche sur la "trumpisation" de la politique, dans le cadre de la polémique sur la sécurité lors de l'attentat de Nice. Et autres morceaux choisis sur cette affaire qui fait grand bruit médiatique.

"Bis repetita placent", l'aphorisme latin se prête rarement aussi bien qu'à la politique.

Défendant son ministre de l'Intérieur, embarqué dans une polémique autour d'un rapport de la police municipale niçoise sur le déploiement des forces de sécurité et la vidéosurveillance ayant capturé des images de l'attentat de Nice le soir du 14 juillet, le Premier ministre a réutilisé ce 25 juillet le concept de "trumpisation" de la vie politique sur BFMTV, dénonçant une "violence politique" à l'encontre de Bernard Cazeneuve :

Manuel Valls: L'opposition est dans une...par BFMTV

Manuel Valls avait déjà prononcé ce terme peu de temps après le meurtre de masse de la promenade des Anglais, fustigeant la droite qui pointait la responsabilité de l'attentat en direction du gouvernement et de sa gestion insuffisante de la sécurité du public ce soir-là.

Ce dimanche en interview dans le JDD, la policière municipale Sandra Bertin, alias Sandra Tardeil, en charge du rapport sur la sécurité et les images vidéo de la tuerie terroriste qui a coûté la vie à 84 personnes, révèle qu'elle aurait été contactée par un tiers au moment de rédiger ledit rapport. Ce contact, qu'elle affirme provenir du ministère de l'Intérieur, l'aurait "harcelée" et fait subir des pressions pour qu'elle ajoute et supprime certains éléments à son compte-rendu sous la dictée.

Il semblerait que la place Beauvau, et donc le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve ne soit pas le mystérieux contact d'après des informations d'Europe 1, apportant du grain à moudre à Manuel Valls qui n'hésite pas à accuser Christian Estrosi, parlant d'une "polémique purement politique" :


Polémique après l’attentat de Nice : en colère...par Lopinionfr

Du côté des autres personnalités politiques, François Hollande établit que c'est la Justice qui doit trancher, tout en donnant "raison" à ses ministres :


Hollande : «C'est la justice» qui doit établir...par libezap

Le ministre de la Justice justement, Jean-Jacques Urvoas, s'est contenté de "s'étonner" que Sandra Bertin n'ait pas saisi directement le Procureur de la République, et de moquer Christian Estrosi : "Le ministre de l'Intérieur dit : “Il y avait X fonctionnaires”. L'ancien-futur-ex-pseudo-maire de Nice nous dit : “Non il n'y avait pas cela”. Et bien qui peut faire le tri ? L'Inspection générale de la police nationale (IGPN), dont chacun reconnaît la rectitude et la capacité d'investigation. Dire du jour au lendemain : “C'est X ou Y qui a raison”, beaucoup auraient dit : “C'est trop tôt, ils n'ont pas eu le temps de travailler”", déclare le Garde des sceaux ce lundi sur RTL.


Attentat à Nice : "Nous avons pris toutes les...par rtl-fr

Et Christian Estrosi de lui répondre (ou plutôt à Bernard Cazeneuve) sur Europe 1 : "Je n'accepte pas que le ministre (Cazeneuve) fasse le tour des plateaux de télévision pour insulter les élus que nous sommes et d'une certaine manière insulter la mémoire des victimes" :


Christian Estrosi : "Heureusement que Sandra...par Europe1fr

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