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La "mariée" de l'Etat islamique explique comment elle a épousé l'Américain le plus haut gradé du Califat
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Parcours du combattant

Tania Georgelas affirme dans un témoignage bouleversant à The Atlantic que c'est le racisme qu'elle avait connu en grandissant à Londres qui l'a poussée dans les bras de Isis. Mais son histoire en dit bien plus…

Tout commence pour elle au lendemain du 11 septembre. Tania, une Britannique d'origine bangladeshi,  a alors 17 ans. Elle commente l'attentat devant une amie et déclare que c'est horrible. Son amie la regarde et lui dit alors: "vraiment?" Le doute s'installe durablement. Elle a peu travaillé à l'école, fume du cannabis et dit avoir souffert de racisme quand elle était à Londres. A partir de ce moment-là, elle se considèrera comme une "djihadiste hardcore".  Et tout s'emballe rapidement quand elle participe quelques jours plus tard à une manifestation anti-guerre et qu'on lui donne un flyer pour un site de rencontre musulman.

C'est alors qu'elle fait la connaissance de John Georgelas, son futur mari. Américain, il est le fils d'un ancien docteur de l'armée américaine, a connu une enfance très difficile au Texas (drogue, abandon de l'école et violences) avant de se convertir à l'Islam quelques mois après le 11 novembre. Le couple se marie en Angleterre en 2004. Ils ont des enfants quand en 2013 ils commencent à envisager de rejoindre l'Etat islamique. Elle déclare sur cette période qu'elle "avait des enfants pour une seule raison, afin qu'ils puissent servir Dieu en tant que musulmans, en tant que mujaheddins". Ils franchissent le pas et s'installent en Syrie à A'za. Le manque de nourriture, l'absence de fenêtre et d'eau courante, va rapidement rendre malade les enfants de Tania. Ils se mirent à vomir des vers et eurent des infections. Son mari accepta de laisser partir sa femme malgré le traitement réservé aux déserteurs par le Califat. 

Elle quitte alors définitivement son mari, s'installe aux Etats-Unis. Elle est désormais avec un informaticien unitarien (protestant) et assiste même aux offices.  

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