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La famille de Samuel Paty a déposé plainte contre les ministères de l'Intérieur et de l'Education nationale pour "non-assistance à personne en péril".
La famille de Samuel Paty a déposé plainte contre les ministères de l'Intérieur et de l'Education nationale pour "non-assistance à personne en péril".
©PASCAL GUYOT / AFP

Mesures de protection

La famille de l'enseignant tué par un djihadiste en octobre 2020 près de son collège à Conflans-Sainte-Honorine accuse les pouvoirs publics de dysfonctionnements et de ne pas avoir pris suffisamment de mesures de protection.

La famille de Samuel Paty a déposé plainte, ce mercredi 6 avril, contre les ministères de l'Intérieur et de l'Education nationale pour "non-assistance à personne en péril" et "non-empêchement de crime", selon des informations de France Info auprès de son avocate Virginie Leroy, confirmant des révélations de Libération.

Selon la plainte, consultée par France Info, la famille de l'enseignant accuse notamment les services de renseignement de n'avoir jamais envisagé sérieusement le risque d'un attentat, ou encore le rectorat de Versailles de ne pas avoir pris suffisamment de mesures de protection.

Le 16 octobre 2020, Samuel Paty, un professeur d'histoire-géographie de 47 ans, avait été poignardé puis décapité près de son collège à Conflans-Sainte-Honorine dans les Yvelines. 

L'auteur de l'attaque, Abdoullakh Anzorov, était un réfugié russe d'origine tchétchène. L'assaillant avait été tué par la police quelques instants après l'attentat contre Samuel Paty. 

Cet homme âgé de 18 ans, radicalisé, avait agi notamment suite à des messages sur Internet. L'assaillant reprochait à Samuel Paty d'avoir montré en classe des caricatures de Mahomet. Dans un message audio en russe, Abdoullakh Anzorov avait revendiqué son geste en se félicitant d'avoir "vengé le prophète".

France Info

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