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La Bourse oscille entre crainte grecque et espoir de croissance
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Va-et-vient

Après avoir ouvert en nette baisse, la majorité des places européennes avaient déjà effacé leurs pertes à la mi-journée.

Plus que l'élection de François Hollande à la présidence de la république française, que les marchés avaient anticipé, c'est surtout la montée des extrêmes au Parlement grec qui a déstabilisé la Bourse ce matin. Mais en dépit d'une ouverture en nette baisse, la majorité des places financières européennes avaient compensé leurs pertes à la mi-journée. A 13h, la Bourse de Paris ne cédait plus que à,13% alors que Milan et Madrid repassaient dans le vert.

"Les inquiétudes sont toujours là, mais elles se portent sur la Grèce et non par sur l'arrivée des socialistes au pouvoir", estime Alain Gaudry, analyste chez Deutsche Bank. La position de François Hollande sur la nécessité de relancer la croissance en Europe aurait même plutôt de quoi rassurer les marchés. D'autant plus qu'Angela Merkel a, dès dimanche soir, tendu la main à son nouvel homologue français, l'invitant à la rencontrer. Son ministre son ministre des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a même promis de travailler à un pacte de croissance, l'une des principales revendications de François Hollande pendant sa campagne électorale.

Selon Philippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Natixis AM, "M. Hollande ne devrait pas remettre en cause le traité européen sur la stabilité financière, mais plutôt y adjoindre un volet sur la croissance. Sur ce point, il n'est plus seul à souhaiter cela en Europe, ce qui a tendance à rassurer les investisseurs."

Seule ombre au tableau : la montée (avec près de 60 % des voix) des partis opposés à un accroissement de l'austérité au terme des élections législatives grecques qui prouve, pour Philippe Waechter, que "Les responsables européens qui se sont trompés sur les remèdes à appliquer au malade." De quoi créer beaucoup de volatilité sur les marchés.

Lu sur Boursorama

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