La Banque du Japon décide d'adopter des taux d'intérêt négatifs <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
En décembre 2015, le gouverneur Haruhiko Kuroda se disait pourtant hostile à cette mesure.
En décembre 2015, le gouverneur Haruhiko Kuroda se disait pourtant hostile à cette mesure.
©Reuters

Désespoir

Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion de son conseil de politique monétaire, la Banque du Japon a expliqué qu'elle "réduira ses taux d’intérêt un peu plus en territoire négatif si elle le juge nécessaire".

Pour la première fois de son histoire, la banque du Japon a décidé ce vendredi d'instaurer des taux d'intérêt négatifs afin de "choquer" les marchés pour remédier à la déflation. Ce nouvel outil aura pour but de dynamiser une économie qui souffre des turbulences actuelles sur les marchés. Cette annonce a fait grimper l'indice Nikkei qui a terminé en hausse de 2,80%. 

En décembre 2015, le gouverneur Haruhiko Kuroda se disait pourtant hostile à l'idée de faire payer les banques qui placent leurs liquidités dans ses coffres au lieu de les prêter aux particuliers et entreprises. Selon Capital Economics, ce dernier "a bâti sa réputation en changeant de cap sans crier gare, et la décision de ce jour ne fait que conforter sa réputation".

Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion de son conseil de politique monétaire, la Banque du Japon a expliqué qu'elle "réduira ses taux d’intérêt un peu plus en territoire négatif si elle le juge nécessaire".

Seuls cinq des neuf membres du conseil se sont prononcés favorablement à cette mesure qui a pour but de forcer les banques commerciales à ne pas conserver auprès de la banque centrale des réserves trop excessives et à se montrer donc plus généreuses en prêts avec les acteurs de l’économie réelle. 

Lu sur Les Echos

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !