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L'extradition de Julian Assange vers les États-Unis autorisée par le Royaume-Uni
©JUSTIN TALLIS / AFP

Procès en vue

La ministre de l'Intérieur britannique Priti Patel doit maintenant approuver son ordonnance d'extraction vers les États-Unis où il risque 175 ans de prison.

La bataille de Julian Assange contre son extradiction atteint une phase critique. Lors d'une audience à la Cour des magistrats de Westminster, le juge qui supervise les demandes d'extradition a autorisé l'envoi de l'affaire à Priti Patel, ministre de l'Intérieur du Royaume-Uni. L'avocat de Julian Assange, Mark Summers QC, a déclaré au magistrat en chef Paul Goldspring que le ministre de l'Intérieur recevrait des "observations " sur la loi et les pratiques américaines en matière de peine  y compris sur une promesse de ne pas l'exécuter.

La fondatrice de Wikileaks devrait faire appel devant la Haute Cour si elle approuve son extradition. Des dizaines de personnes protestant contre l'extradition de M. Assange se sont rassemblées devant le tribunal, portant des pancartes portant "N'extradez pas Assange". L'équipe juridique de M. Assange a affirmé que les documents classifiés publiés par Wikileaks, qui se rapportaient aux guerres en Irak et en Afghanistan, exposaient les actes répréhensibles américains et étaient dans l'intérêt public.

Julian Assange est en prison depuis qu'il a été renvoyé de l'ambassade d'Équateur à Londres en 2019 et arrêté par la police britannique, après que l'Équateur a retiré son statut d'asile. 

En mai 2019, alors qu'il purgeait une peine de prison au Royaume-Uni pour violation de la mise en liberté sous caution, le ministère de la Justice américain a déposé 17 accusations contre M. Assange pour avoir violé la loi sur l'espionnage - alléguant que le matériel obtenu par Wikileaks mettait des vies en danger des vies.

Le Monde

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