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La fusillade de San Bernardino a coûté la vie à 14 personnes.
La fusillade de San Bernardino a coûté la vie à 14 personnes.
©Reuters

Terrorisme

L'Etat islamique a attribué samedi la tuerie de San Bernardino en Californie à deux de ses "partisans" qu’elle considère comme des "martyrs", selon le site spécialisé SITE.

La motivation terroriste de la tuerie de San Bernardino, qui a fait 14 morts le 2 décembre, ne fait désormais plus guère de doute. Dans un bulletin diffusée par la radio Al-Bayan, l'Etat islamique l'a attribuée à deux de ses "partisans" qu’elle considère comme des "martyrs". Cette information fait suite à celle d'une agence de presse proche de l’EI, Aamaq, qui affirmait vendredi que les auteurs de la fusillade ayant coûté la vie à 14 personnes étaient des "partisans" du groupe djihadiste.

Des sources gouvernementales américaines citées par Reuters soulignent néanmoins que rien ne permet pour l'instant de dire que l’attaque a été dirigée par le groupe djihadiste, ni même que l’organisation était au courant des projets du couple meurtrier.

Autre information révélée ce samedi : Syed Farook, l'un des auteurs de la tuerie, a été en contact avec au moins deux organisations étrangères, dont le Front al Nosra, émanation d'Al-Qaïda en Syrie, rapporte le Los Angeles Times, citant un représentant des forces de l'ordre. Par ailleurs, les enquêteurs ont confirmé que la femme du couple tueur, Tashfeen Malik, a prêté allégeance à l'Etat islamique dans un message sur Facebook.

Face à ces éléments, l’enquête sur la fusillade de mercredi 2 décembre a été requalifiée vendredi en "acte de terrorisme".

Dans son allocution radiophonique hebdomadaire, Barack Obama a estimé ce samedi que'il "est entièrement possible que ces deux assaillants se soient radicalisés pour commettre cet acte de terreur. Si c'est le cas, cela confirmera la menace sur laquelle nous nous concentrons depuis des années, le danger de personnes succombant à des idéologies violentes et extrémistes."

Nous sommes Américains. Nous défendrons nos valeurs, celles d'un société ouverte et libre. Nous sommes forts. Nous sommes résistants. Et nous ne nous laisserons pas terroriser", a déclaré le président américain.

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