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L'ESA teste une fusée aéroportée à Kourou
©jody amiet / AFP

Innovation

Un décollage a eu lieu ce samedi à Kourou dans le cadre des travaux sur les lancements à bas coût des nano-satellites.

Le développement d'un système de lancement aéroporté par l'Agence spatiale européenne vient de franchir une étape importante. L'avion expérimental Eole a décollé samedi 7 septembre depuis le centre spatial guyanais, emportant avec lui la réplique d'une fusée aéroportée. 

Le lancement spatial aéroporté est une des solutions alternatives aux systèmes de lancements traditionnels pour lancer de petites charges utiles en orbite. Plutôt que d'être lancées par des fusées telles qu'Ariane, très cheres, les charges sont embarquées sur des avions, automatisés et réutilisables, qui remplacent le premier étage d'un lanceur traditionnel en embarquant la fusée à une altitude moyenne de 12 à 16 km. 

Appelé Altair (Air Launch space Transportation using an Automated aircraft and an Innovative Rocket), le projet de microlanceur testé à Kourou, est financé par la Commission européenne (3 millions d'euros) et par la Suisse (500 000 euros).

"Le projet Altair est centré sur une solution innovante visant le lancement spatial de satellites dans la gamme 50 à 150 kg sur des orbites basses entre 400 et 1.000 km d'altitude", explique le centre de recherche sur son site internet. L'Onera y décrit "un système semi-réutilisable de type 'lancement aéroporté', dont le porteur est un avion automatisé réutilisable, larguant en altitude un lanceur consommable".

Les essais en vol, dont celui de samedi clôt la série, ont été effectués avec Eole, un démonstrateur à petite échelle d'un système de lancement aéroporté d'une trentaine de mètres d'envergure. Il est conçu pour étudier la phase de séparation, principal point dur de ce type de système de lancement aéroporté.

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