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José Manuel Barroso se dit victime de "discriminations" depuis son arrivée chez Goldman Sachs
©Reuters

Contre-attaque

"Je n'ai jamais demandé une position privilégiée mais je ne voudrais pas être discriminé", écrit José Manuel Barroso dans un courrier adressé à Jean-Claude Juncker.

Vivement critiqué depuis l'annonce de sa nomination à la banque américaine Goldman Sachs, l'ancien président de la Commission européenne a tenu ce mardi à clarifier les conditions de son embauche, et se dit victime de "discriminations". 

Dans une lettre de réponse adressée à son successeur Jean-Claude Juncker, José Manuel Barroso assure n'avoir transgressé aucune règle, et explique qu'il n'a été embauché ni comme lobbyiste, ni en tant que conseiller sur le Brexit, mais bien pour prodiguer "des conseils liés aux affaires de la banque avec ses clients".

"Vous avez d'abord suggéré que je serai reçu à la Commission avec un statut autre qu'ancien président, et qu'ensuite, si nécessaire, vous demanderez l'avis du comité éthique ad hoc sur ce sujet (…) Je n'ai jamais demandé une position privilégiée mais je ne voudrais pas être discriminé", écrit-il également. 

"Quand on sait que c’est Goldman Sachs qui a été l’une des causes des difficultés que nous avons pu rencontrer" avec la crise financière de 2008, "ça a pu justifier une procédure, celle que M. Juncker vient d’engager", a pour sa part déclaré François Hollande ce mardi. 

>>>> À lire aussi : José Manuel Barroso à Goldman Sachs : Jean-Claude Juncker ouvre une enquête

Lu sur Le Monde

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