Jérôme Kerviel : l’ex-trader reste en Italie; il sera considéré comme "fugitif" à partir de minuit<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Jérôme Kerviel : l’ex-trader reste en Italie; il sera considéré comme "fugitif" à partir de minuit
©REUTERS/Jean-Paul Pelissier

Fermeté

Condamné à cinq ans de prison dont trois ferme, il a jusqu'à dimanche soir pour se présenter au commissariat de police de Menton. Au-delà, le parquet de Paris pourrait décider de lancer un mandat d'arrêt international.

Nouveau rebondissement dans l’affaire Kerviel. Un coup de théâtre même puisque l’ex-trader a décidé ce dimanche de rester en Italie. Alors qu’il se trouve depuis samedi matin à la frontière,  à une centaine de mètres seulement du panneau bleu de la France, l’ancien banquier de la Société Générale semble décidé à ne pas revenir sans avoir trouvé un accord préalable avec l’Elysée. En effet, selon Libération, Jérôme Kerviel a publié un communiqué dans lequel il justifie son refus de se rendre à Menton, où il est tenu de se présenter au commissariat avant dimanche soir. 

Dans ce court message, il dit attendre une réponse de l'Elysée à sa demande de protection de témoins dans son dossier. Il demande aussi à "rencontrer le président de la République au plus tôt afin de lui exposer l'ensemble des dysfonctionnements graves" ayant selon lui marqué la procédure judiciaire le visant. Il réclame enfin au parquet de surseoir à l'exécution de sa peine de prison, fixée à cinq ans dont trois ferme. 

Une décision qui ne plait pas du tout au parquet général de Paris. En effet, celui-ci a annoncé dans un bref communiqué qu'"à l'expiration du délai de convocation au commissariat de Menton ce soir à minuit, Jérôme Kerviel sera considéré en fuite et un mandat d'arrêt européen sera délivré à son encontre dans le respect de la décision de justice le concernant".


Kerviel en appelle à Hollande et refuse de rentrer en Franceby liberationafp

"S’ils viennent me chercher dimanche c’est mon destin, c’est pas grave, je suis encore dans le combat, je resterai dans le combat", lançait, bravache, samedi soir Kerviel dans une ultime déclaration à la presse. En cas de délivrance d’un mandat d’arrêt international, "ils peuvent venir me cueillir, je suis juste à côté", a ajouté Kerviel qui est retourné dormir en Italie samedi soir. "Je n’ai jamais voulu fuir", insiste-t-il. Samedi, l’Elysée avait fait savoir que si Jérôme Kerviel sollicitait une grâce présidentielle, sa demande serait examinée "selon la procédure habituelle", après"une instruction et un avis de la Chancellerie". Campant sur ses positions, l’ancien trader avait assuré ne pas vouloir être gracié.

lu sur Libération.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !