Jérôme Cahuzac : "Je me suis dit qu'avec un compte en Suisse je serais tranquille, c'était une énorme connerie"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Jérôme Cahuzac : "Je me suis dit qu'avec un compte en Suisse je serais tranquille, c'était une énorme connerie"
©

Erratum

L'ex-ministre du Budget s'est confié au magazine Vanity Fair. Il explique notamment les raisons pour lesquelles il a ouvert un compte bancaire non déclaré.

Jérôme Cahuzac s'était confié à BFMTV après sa démission du gouvernement. Et puis, plus rien. L'ex-ministre du Budget s'était fait discret. Il revient ce mercredi dans Vanity Fair, à qui il a accordé une interview dans laquelle il explique notamment les raisons pour lesquelles il a ouvert un compte bancaire non déclaré.

"Très vite, j'ai gagné bien plus qu'auparavant. Je ne savais pas quoi faire de cet argent. (...) Je me suis dit qu'avec un compte en Suisse je serais tranquille. J'ai été complètement inconscient. C'était une énorme connerie" dit-il. Jérôme Cahuzac assure avoir "tenté", "à cinq ou six reprises", de se "débarrasser" du compte, butant à chaque fois sur le "même obstacle : la rupture de l'anonymat". Finalement, lorsqu'il transfère les fonds à Singapour en 2009, ce n'est pas "pour protéger l'argent mais pour que rien ne se sache jamais"; 

Mais pour lui, la plus grosse erreur est son entrée au gouvernement en mai 2012. "C'est à ce moment-là que je fous ma vie en l'air. J'aurais dû répondre non. C'est l'erreur de ma vie" explique-t-il. L'homme décrit ensuite sa démission et les mois qui ont suivi comme "un calvaire". "J'ai construit ma vie politique de façon scrupuleusement honnête. Je ne peux pas accepter de laisser tout détruire à cause d'une imbécillité qui date d'il y a vingt ans..." conclut-il. On a peut-être pas fini d'entendre parler de Jérôme Cahuzac...

lu sur Vanity Fair

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !