Jean Tirole, le prix Nobel d'économie donne ses conseils : "il faut un contrat unique"<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean Tirole sur Europe 1 ce mardi matin
Jean Tirole sur Europe 1 ce mardi matin
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Homme à suivre

L'économiste était l'invité d'Europe 1 ce mardi matin. Il a estimé notamment qu'il fallait "supprimer les CDI et CDD".

En quelques minutes lundi, Jean Tirole est passé de l'ombre à la lumière. En devenant prix Nobel d'économie, l'homme est désormais connu du grand public. Sollicité de toute part, il a répondu aux questions d'Europe 1 ce mardi matin et a surtout livré sa vision de l'économie française. Pour lui, il faut modifier le marché du travail.

"On a aujourd'hui de la sécurité pour les uns, de la précarité pour les autres. Il faudrait plutôt une solidarité. (...) Il faut supprimer CDI et CDD pour créer un contrat unique" a-t-il estimé avant d'ajouter : "les entreprises ont très peur de créer des CDI. Elles n'ont pas de flexibilité en cas de problèmes. Elles utilisent donc beaucoup de CDD, de stages. Les jeunes passent d'un petit emploi à un autre, en passant par la case chômage" a analysé l'économiste.

Jean Tirole a explique ensuite qu'il faudrait une réforme importante du système. "Il faudrait un système de bonus malus pour inciter les entreprises à ne pas licencier. Aujourd'hui, lorsqu'elles gardent un salarié, elles paient plus de cotisations. Cela ne les pousse pas à conserver des emplois. C'est un système absurde" a-t-il indiqué à Europe 1. Mais le Nobel d'économie a aussi estimé qu'il fallait garder confiance.

Lundi, il avait déjà affirmé que la France avait des atouts. "Je ne pense pas que l'économie française est un cas désespéré car on a quand même beaucoup d'atouts. (...) On a des grandes entreprises qui marchent bien, un tissu de PME qui est encore trop faible et beaucoup de capital humain" avait-il soutenu.

Quant à son avenir, Jean Tirole a dit qu'il n'allait rien changer et rester discret. "Il faut que je m'écarte du syndrome du Prix Nobel. Je ne peux pas donner mon avis sur tout. Je ne suis ni un gourou, ni un sauveur" a-t-il conclu.

lu sur Europe 1

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