Jean-Luc Mélenchon : les "riches" comme Bernard Arnault sont "des parasites"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Jean-Luc Mélenchon s'en est pris à Bernard Arnault
Jean-Luc Mélenchon s'en est pris à Bernard Arnault
©

Critiques

Le co-président du Front de gauche a jugé le comportement du président de LVMH "vexant" et "humiliant".

C'est bien connu, Jean-Luc Mélenchon n'a pas la langue dans sa poche. Cette fois, c'est Bernard Arnault qui en fait les frais. Le co-président du Front de gauche n'a en effet pas du tout apprécié les dernières déclarations du président du groupe Louis Vuitton Moët Hennessy (LVMH) qui a dit vouloir demander la nationalité belge. Jean-Luc Mélenchon a immédiatement réagi en expliquant dimanche que "les riches" qui, comme Bernard Arnault, voulaient s'installer à l'étranger, étaient des "parasites". Il a par ailleurs ajouté au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro : "C'est très vexant ce qu'il fait. J'ai regardé son argumentaire: il dit que c'est parce qu'il va faire des placements sensibles. C'est humiliant pour nous Français, pour nous Européens. La liberté de circulation des capitaux est totale en Europe [...] C'est humiliant pour les Belges. Qu'est-ce que c'est que ce Belge de circonstance qui va avoir une nationalité uniquement pour faire de l'argent ? Moi, je serais belge, ça me vexerait à mort", avant de se demander si "quand on a quarante milliards d'euros de fortune, comme c'est la cas de [Bernard Arnault] […] il n'y a pas une limite ?"

Jean-Luc Mélenchon est allé encore plus loin dans ces déclarations en allant jusqu'à affirmer que les riches "n'ont pas leur place" dans l'éco-socialisme auquel ils aspire. Il a ainsi expliqué que "chez nous, nous avons l'habitude de ça. Les riches, les importants, les puissants n'ont d'autre patrie que l'argent. Ils n'aiment pas leur patrie, ça suffit. Ces gens sont des parasites, voilà ce qu'ils sont. Et donc, dans l'éco-socialisme auquel nous aspirons, ils n'ont pas leur place". Et de conclure : "Donc s'il s'en va, au revoir. Mais sa fortune et ses moyens, ils appartiennent à ceux qui les ont produits par leurs efforts".

Lu sur Le Nouvel Observateur

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !