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Jean-François Copé à "Des Paroles et Des Actes" : ses principales déclarations
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Le président de l'UMP est l'invité de David Pujadas sur France 2.

Jean-François Copé est l'invité ce jeudi de l'émission Des Paroles et Des Actes, sur France 2. Le président de l'UMP répondra d'abord aux questions des journalistes - Nathalie Saint-Cricq, François Lenglet et Jeff Wittenberg - en plateau avant d'être opposé à la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem.

  • L'UMP et le FN

"Ce n'est pas pour l'UMP qu'il y a le feu, c'est pour la France", déclare Jean-François Copé, commentant la montée du Front national. Interrogé sur sa tactique de "droite décomplexée", le président de l'UMP "donne rendez-vous" aux prochaines élections. Il ajoute : "Le programme du FN est absurde. Qui peut penser qu'il va apporter des réponses alors qu'il propose zéro immigration, le retour de la peine de mort, la nationalisation des entreprises en difficulté, le retour au franc français ? Le FN est un parti extrémiste. Comme Jean-Luc Mélenchon. Ce n'est pas un parti de droite. Son programme économique est calqué sur celui du Parti Communiste (...) Il faut que les Français sachent ce qu'il y a dans le programme de Mme Le Pen ! (...) Nous allons rentrés dans le vif du sujet. Puisque le FN est si haut, il faut que les Français sachent que lorsqu'ils votent pour le FN, ils font penser la gauche. Ceux qui ont voté pour Marine Le Pen ont fait passer François Hollande".
David Pujadas présente un sondage : 44% des sympathisants UMP veulent un accord national avec le FN. Jean-François Copé répond : "Je vois que les "non" l'emportent sur les "oui". La majorité des sympathisants UMP ne le veut pas (...) Peut-être que les Français ont entendu notre message : ce qui compte, ce ne sont pas les alliances électoralistes. Les Français veulent qu'on les sorte d'une situation catastrophique (...) Pour ce qui me concerne, je le dis, ce n'est pas avec des alliances que l'on réglera les problèmes des Français (...) François Hollande instrumentalise le Front national. Je lui reproche d'être resté silencieux au moment des débats sur les Roms entre Cécile Duflot et Manuel Valls."
  • Le front républicain


Si François Hollande et Marine Le Pen étaient opposés au second tour de l'élection présidentielle de 2017, que ferait Jean-François Copé ? "Je prendrai position le jour où cette hypothèse sera sur la table. Mais penser aujourd'hui à une finale Hollande/Le Pen, c'est ne pas voir ce qui se passe en France".

  • Popularité
Jean-François Copé est interrogé sur sa faible cote de popularité : "La seule chose que je puisse vous dire c'est que je fais mon travail avec beaucoup de passion et la seule chose qui m'importe c'est de convaincre les Français que l'UMP est la seule formation politique qui peut sauver le pays".
Le président de l'UMP est confronté à ses déclarations passées, marquées par un contraste entre son ambition passée et sa modestie actuelle : "Je reviens d'un long voyage. Une année comme celle que j'ai eu à traverser m'a amené à réfléchir (...) Désormais, seules les préoccupations des Français devaient nous engager, m'engager. Je suis entièrement dédié à proposer des solutions à propos du chômage, des impôts, de la violence et de la montée du communautarisme (...) Je ne me suis pas adressé aux Français sur les sujets qui les intéressaient. Cette période est révolue".
  • Nicolas Sarkozy


"Quels que soient les choix de Nicolas Sarkozy, je serais à ses côtés (...) Je ne suis pas dans la même situation que d'autres. En tant que président de l'UMP, j'ai une feuille de route : gagner les municipales, les européennes, les régionales (...) Ma mission d'abord est de l'emporter (...) Avant 2017, il y a 2014. On ne peut pas gagner 2017 sans gagner 2014. 2017 c'est dans une éternité". Jean-François Copé confirme également que Nicolas Sarkozy devra passer par les primaires en cas de retour en vue de 2017 et refuse de se prononcer sur son éventuelle candidature. "Ce qui compte pour moi, c'est de dire aux Français qu'avant 2017, il y a 2014", répète-t-il.

Si le président de l'UMP est d'accord avec François Fillon le principe "d'inventaire", il se refuse à tout "sarko-bashing".

  • Présidentielle 2017


Jean-François Copé propose qu'en cas de victoire, l'UMP s'engage à réformer à l'aide d'ordonnances durant six mois à propos de "l'école, de la retraite, du travail et des impôts".

  • La fonction publique

    Jean-François Copé est interrogé sur sa volonté de supprimer 1 million de Français : "Actuellement, les fonctionnaires représentent 20% de la population active. Un million de moins donnerait 16%, soit plus que l'Allemagne (13%) (...) Ce qu'il y a derrière, c'est une réorganisation de la fonction publique (...) Il faut aussi s'occuper de la fonction publique territoriale. D'où ma proposition de fusionner les départements et les régions ou de réorganiser l'hôpital. Je veux une politique plus audacieuse pour que les fonctionnaires sont moins nombreux mais avec une carrière mieux accompagnée".
  • La dépense publique

Le président de l'UMP veut réduire les dépenses de 130 milliards d'euros : "On ne peut pas chiffrer aussi précisément aujourd'hui. Par exemple, nous dépensons chaque année pour l'Education nationale 30 milliards de plus que les Allemands, qui ont le même nombre d'enfants scolarisés que nous. Il faut réorganiser tout ça (...) Quand un ménage est en difficulté et qu'il lui faut faire 10% d'économies et qu'il n'a pas le choix, il finit par y arriver. Pourquoi l'Etat se l'interdit-il ?"

  • Chômage

Jean-François Copé propose de réduire les allocations en fonction de la durée du chômage : "Les Allemands ont résolu le problème du chômage en se basant sur trois idées fortes : favoriser l'apprentissage, baisser le coût du travail, réduire la durée de l'indemnisation en accompagnant mieux ses chômeurs. Ils ont réussi. ça peut donc valoir le coup de le faire".
Le président de l'UMP est confronté à une Française en recherche d'emploi et en difficultés financières qui considère que les propositions de Jean-François Copé sont "scandaleuses". "On a mis en place des systèmes tellement précaires que l'on ne peut pas prévoir à long terme, répond-il. Tout est devenu beaucoup trop cher. La seule solution est de faciliter des embauches".
  • Immigration


Jean-François Copé pense que "tout est fait en France pour accueillir les immigrés qui respectent les lois de la République" et se dit "favorable à une immigration choisie et non pas subie (...) Schengen doit être repensé et sanctionner les pays qui ne contrôlent pas leurs frontières (...) Il faut dire à nos partenaires que l'on ne peut pas continuer comme ça. Il faut que tout le monde satisfasse à ses obligations".

Le président de l'UMP considère qu'il faut lutter contre l'immigration clandestine : "Je veux mener une politique très ferme de reconduite à la frontière des étrangers en situation illégale". Jean-François Copé veut également changer des règles en matière d'immigration, telles que les règles d'attribution du RSA, qu'il souhaite "conditionner à cinq ans de vie sur le territoire français (...) Notre attractivité sociale est trop généreuse".

  • Mariage homosexuel


Jean-François Copé se dit "instrumentalisé" par Stéphane Bern, qui a déclaré que le président de l'UMP était pour le mariage homosexuel alors qu'il militait contre : "Le mariage pour tous est une formule qui a réunit deux concepts : le mariage et l'adoption avec, en corollaire, la PMA et la GPA (...) J'ai toujours dit que, pour moi, le sujet n'était pas l'union mais celle de l'adoption (...) Pour le mariage, je n'ai pas d'opposition de fond".

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