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Jean-François Copé à "Des Paroles et Des Actes" : ses principales déclarations
Le président de l'UMP est l'invité de David Pujadas sur France 2.
Jean-François Copé est l'invité ce jeudi de l'émission Des Paroles et Des Actes, sur France 2. Le président de l'UMP répondra d'abord aux questions des journalistes - Nathalie Saint-Cricq, François Lenglet et Jeff Wittenberg - en plateau avant d'être opposé à la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem.
- L'UMP et le FN
"Ce n'est pas pour l'UMP qu'il y a le feu, c'est pour la France", déclare Jean-François Copé, commentant la montée du Front national. Interrogé sur sa tactique de "droite décomplexée", le président de l'UMP "donne rendez-vous" aux prochaines élections. Il ajoute : "Le programme du FN est absurde. Qui peut penser qu'il va apporter des réponses alors qu'il propose zéro immigration, le retour de la peine de mort, la nationalisation des entreprises en difficulté, le retour au franc français ? Le FN est un parti extrémiste. Comme Jean-Luc Mélenchon. Ce n'est pas un parti de droite. Son programme économique est calqué sur celui du Parti Communiste (...) Il faut que les Français sachent ce qu'il y a dans le programme de Mme Le Pen ! (...) Nous allons rentrés dans le vif du sujet. Puisque le FN est si haut, il faut que les Français sachent que lorsqu'ils votent pour le FN, ils font penser la gauche. Ceux qui ont voté pour Marine Le Pen ont fait passer François Hollande".
- Le front républicain
Si François Hollande et Marine Le Pen étaient opposés au second tour de l'élection présidentielle de 2017, que ferait Jean-François Copé ? "Je prendrai position le jour où cette hypothèse sera sur la table. Mais penser aujourd'hui à une finale Hollande/Le Pen, c'est ne pas voir ce qui se passe en France".
- Popularité
- Nicolas Sarkozy
"Quels que soient les choix de Nicolas Sarkozy, je serais à ses côtés (...) Je ne suis pas dans la même situation que d'autres. En tant que président de l'UMP, j'ai une feuille de route : gagner les municipales, les européennes, les régionales (...) Ma mission d'abord est de l'emporter (...) Avant 2017, il y a 2014. On ne peut pas gagner 2017 sans gagner 2014. 2017 c'est dans une éternité". Jean-François Copé confirme également que Nicolas Sarkozy devra passer par les primaires en cas de retour en vue de 2017 et refuse de se prononcer sur son éventuelle candidature. "Ce qui compte pour moi, c'est de dire aux Français qu'avant 2017, il y a 2014", répète-t-il.
Si le président de l'UMP est d'accord avec François Fillon le principe "d'inventaire", il se refuse à tout "sarko-bashing".
- Présidentielle 2017
Jean-François Copé propose qu'en cas de victoire, l'UMP s'engage à réformer à l'aide d'ordonnances durant six mois à propos de "l'école, de la retraite, du travail et des impôts".
- La fonction publique
Jean-François Copé est interrogé sur sa volonté de supprimer 1 million de Français : "Actuellement, les fonctionnaires représentent 20% de la population active. Un million de moins donnerait 16%, soit plus que l'Allemagne (13%) (...) Ce qu'il y a derrière, c'est une réorganisation de la fonction publique (...) Il faut aussi s'occuper de la fonction publique territoriale. D'où ma proposition de fusionner les départements et les régions ou de réorganiser l'hôpital. Je veux une politique plus audacieuse pour que les fonctionnaires sont moins nombreux mais avec une carrière mieux accompagnée". - La dépense publique
- Chômage
- Immigration
Jean-François Copé pense que "tout est fait en France pour accueillir les immigrés qui respectent les lois de la République" et se dit "favorable à une immigration choisie et non pas subie (...) Schengen doit être repensé et sanctionner les pays qui ne contrôlent pas leurs frontières (...) Il faut dire à nos partenaires que l'on ne peut pas continuer comme ça. Il faut que tout le monde satisfasse à ses obligations".
Le président de l'UMP considère qu'il faut lutter contre l'immigration clandestine : "Je veux mener une politique très ferme de reconduite à la frontière des étrangers en situation illégale". Jean-François Copé veut également changer des règles en matière d'immigration, telles que les règles d'attribution du RSA, qu'il souhaite "conditionner à cinq ans de vie sur le territoire français (...) Notre attractivité sociale est trop généreuse".
- Mariage homosexuel
Jean-François Copé se dit "instrumentalisé" par Stéphane Bern, qui a déclaré que le président de l'UMP était pour le mariage homosexuel alors qu'il militait contre : "Le mariage pour tous est une formule qui a réunit deux concepts : le mariage et l'adoption avec, en corollaire, la PMA et la GPA (...) J'ai toujours dit que, pour moi, le sujet n'était pas l'union mais celle de l'adoption (...) Pour le mariage, je n'ai pas d'opposition de fond".
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