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Jean-François Copé : "François Hollande fait le jeu du Front national"
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Débat

Invité de l'émission "Des Paroles et Des Actes", Jean-François Copé a dénoncé la politique du gouvernement.

Jean-François Copé était opposé à Najat Vallaud-Belkacem au cours de l'émission Des Paroles et Des Actes. Le débat entre le président de l'UMP et la ministre des Droits des femmes a longtemps tourné autour du thème du Front national, Najat Vallaud-Belkacem pointant du doigt l'absence de réponse de Jean-François Copé lorsqu'il lui a été demandé de choisir entre François Hollande et Marine Le Pen en cas de second tour PS/FN à la présidentielle 2017. Selon elle, "refuser de choisir entre François Hollande et Marine Le Pen, c'est refuser de choisir entre la République et le chaos".

"Je ne peux pas accepter la leçon de morale alors que vous devez votre exercice du pouvoir  à votre alliance avec l'extrême gauche", lui a alors répondu l'ancien ministre du Budget, ajoutant que François Hollande était "l'allié objectif du Front national, comme François Mitterrand l'était avec Jean-Marie Le Pen (...) Il n'y a pas d'UMPS, il y a une alliance entre le PS et le FN".

Le président de l'UMP a également contesté les signes d'amélioration de la situation française - "Le FMI a revu à la hausse la prévision de croissance du pays, le chômage des jeunes est en baisse depuis quatre mois" - exposés par la porte-parole du gouvernement. "Le chômage ne baisse pas, c'est une catastrophe, a-t-il répondu. La seule fois où j'ai entendu parler de baisse du chômage, c'est lors d'un bug qui a faussé les chiffres".

S'en est alors suivie une querelle opposant le bilan de l'UMP au pouvoir aux quinze premiers mois du gouvernement de gauche. "Avez-vous compris pourquoi les Français vous ont sanctionné", a asséné Najat Vallaud-Belkacem. Réponse immédiate : "Les Français ont imaginé que vous alliez raser gratis. Pour beaucoup d'entre eux, c'est une désillusion. Le désamour des Français envers le gouvernement est à la hauteur de l'espérance qu'il a suscitée".

Le sujet des Roms et de la polémique Valls/Duflot - à laquelle Jean-François Copé impute la responsabilité de la montée du FN - a également été abordé. "Qui a raison ? Mme Duflot ou Manuel Valls ? François Hollande n'aurait-il pas dû prendre une position plus claire ?", a questionné le maire de Meaux. Là encore, la réplique fuse : "Je ne répondrais pas. Votre question ne m'intéresse pas. Elle n'a aucun sens". Les deux protagonistes ne trouveront finalement aucun point d'accord même lorsqu'ils le sont sur le principe. Car si Jean-François Copé est d'accord avec le gouvernement sur la nécessité de réformer les rythmes scolaires, il réprouve la mise en place du projet porté par Vincent Peillon et dénonce "le désordre" qu'elle a provoqué. Un parfait désaccord, donc.

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