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Jean-Claude Juncker estime que la Grèce s'en sortira
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Encore plus de rigueur budgétaire

Le chef de file de l'Eurogroupe a fait part de son espoir malgré la grève contre la cure d'austérité qui a réuni ce mardi plusieurs dizaines de milliers de personnes

En dépit d'une grève de 48 heures pour protester contre la politique d'austérité, le chef de file de l'Eurogroupe (qui réunit les ministres des Finances des Etats membres de la zone euro tous les mois) Jean-Claude Juncker, s'est dit ce mardi "très optimiste" sur le fait que la Grèce serait à même de mener la cure de rigueur nécessaire.

Tout en admettant que le tour de vis financier mis en œuvre par Athènes était impopulaire, Jean-Claude Juncker, également Premier ministre du Luxembourg, a déclaré que les Grecs n'avaient pas le choix, lors d'une conférence à Singapour : "Nos amis grecs n'ont pas d'autre option, ils doivent le faire". Il a exprimé son impression que "les réformes des entreprises en Grèce sont de mieux en mieux comprises par les citoyens, je suis donc très optimiste en ce qui concerne la Grèce (...) Je pense que le gouvernement prend sérieusement en main le programme de réformes qui aurait dû être mis en œuvre il y a des dizaines d'années". 

Le gouvernement grec a déposé lundi soir au Parlement le nouveau train de rigueur que doit adopter le pays pour espérer rester sous perfusion internationale de l'UE et du FMICe projet, prévoyant un nouveau tour de vis budgétaire et 18,5 milliards d'euros d'économies d'ici 2016, doit être voté en procédure d'urgence mercredi. Il porte aussi bien sur des coupes dans les salaires et les retraites que dans les dépenses de santé et les aides sociales. Son adoption est une condition préalable à la poursuite des versements des prêts à la Grèce, et notamment une tranche de 31,2 milliards d'euros retardée depuis juin et vitale pour le pays. Ces économies viennent s'ajouter à quatre budgets de rigueur déjà adoptés depuis 2010, première année de la crise de la dette en Grèce et de la mise du pays sous la tutelle de l'UE et du FMI pour lui éviter la faillite.

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans le calme mardi à Athènes et Salonique dans le cadre de la grève générale de 48 heures dans les secteurs privé et public. Le mouvement a également conduit à l'annulation ou au report de nombreux vols. 

Lu sur L'Expansion

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