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Jean-Christophe Cambadélis : "PS, cela veut dire Parti socialiste... et pas PlayStation"
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Agacement

Après les remous au parti ces derniers jours, le premier secrétaire du PS souhaite calmer le jeu et l'affirme dans un entretien au Parisien ce vendredi.

Jean-Christophe Cambadélis en a assez. Le premier secrétaire du Parti socialiste est agacé par le spectacke que donne sa famille politique ces derniers jours. Après un appel solennel à l'unité lancé aux socialistes jeudi midi, il réaffirme son souhait de "calmer le jeu" ce vendredi dans un entretien au Parisien. Pour lui, "PS, cela veut dire Parti socialiste... et pas PlayStation". 

"Etre socialiste, c'est travailler pour rendre la société plus juste" rappelle-t-il avant d'ajouter que "cela nécessite certes le débat entre nous mais dans le respect. Je déplore cette règle du « je » qui valorise la petite phrase, les postures. Le PS est atteint de cette maladie de la vie politique contemporaine où le raisonnement, le respect, l'écoute sont évacués au profit de la pique blessante".

Puis le premier secrétaire du PS monte le ton disant : "je n'accepte pas cette situation, surtout au moment où le FN est si fort". "La montée du FN est aussi dans les têtes. La zemmourisation du débat qui déconstruit la République nous guette. La fraternité n'y a plus de raison d'être. Les années 1970 sont derrière nous" estime-t-il. Interrogé sur les propos de Manuel Valls qui juge que la gauche ne doit pas être passéuste, "Camba" montre au créneau. "Aucun socialiste n'a les neurones dans les années 1960. Ni d'ailleurs dans les années 2040. Je refuse de trancher entre les prétendus archaïques et les prétendus modernes. Je ne crois pas à un schisme au sein du PS. Il n'y a pas deux courants irréconciliables qui mèneraient à la scission. Il y a la possibilité d'un dépassement pour un socialisme contemporain" analyse-t-il.

Le Premier secrétaire lance alors un appel au calme dans son parti. "Nous devons tous nous maîtriser. Il y a des moments pour tout : se parler, proposer, débattre et bosser. Là, c'est un moment où il faut bosser. Le gouvernement doit gouverner. Et le PS doit réfléchir. Arrêtez les querelles byzantines, les pronostics et les tactiques, consacrez-vous aux vrais problèmes" explique-t-il.

Car pour lui, "il faut être dans le moment présent. (...) Ne nous emballons pas, travaillons pour les Français, pour le reste... Calmos !" Jean-Christophe Cambadélis s'évertue donc à éteindre l'incendie au PS qu'il avait un peu rallumé cette semaine en critiquant Benoît Hamon et Aurélie Filippetti pour leur abstention sur le budget 2015.

Lu sur Le Parisien

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