Jean Castex est au Salon de l’Agriculture sur fond de crise ukrainienne<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean Castex discute avec un éleveur de bovins lors du 58e Salon international de l'agriculture, au parc des expositions de la Porte de Versailles, à Paris, le 26 février 2022.
Jean Castex discute avec un éleveur de bovins lors du 58e Salon international de l'agriculture, au parc des expositions de la Porte de Versailles, à Paris, le 26 février 2022.
©JULIEN DE ROSA / AFP

L'exécutif se veut rassurant

Le premier Ministre, présent au Salon de l’Agriculture ce samedi, tient à rassurer les professionnels des conséquences économiques de la guerre

Les retrouvailles avec le monde agricole sont marquées par l’ombre de la guerre en Ukraine. « Je lance un appel très clair : il n'y a pas lieu de s’affoler » a annoncé Jean Castex lors de sa première visite au Salon de l’Agriculture, l’édition précédente ayant été annulée pour raisons sanitaires.

« Au moment où ce qui se passe en Ukraine aura forcément des conséquences pour notre agriculture », il s'agit de « montrer aux agriculteurs et aux Français que nous sommes présents, là, pour les protéger », explique Jean Castex.

Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé que la guerre allait « durer » et qu’il fallait « s’y préparer », les professionnels du secteur s’inquiètent de la situation économique dans l’Hexagone.

« Je lance un appel très clair: il n'y a pas lieu de s'affoler mais nous nous préparons à toutes les hypothèses (...) les sujets sont sous contrôle. On regarde en permanence ce qu'il se passe. On doit être très attentif » a indiqué le premier Ministre.

Alors qu'un nouveau Conseil de défense doit se tenir à l'Élysée ce samedi à 17 heures, le premier Ministre y sera représenté par son directeur de cabinet. Sa visite au Salon de l’Agriculture a été organisée de sorte qu'il puisse s'isoler autant que nécessaire.

De leur côté, les agriculteurs s’inquiètent de l’augmentation du prix des engrais, qui sont directement liés au cours du gaz. L’Ukraine étant un important producteur de céréales, l’alimentation du bétail risque elle aussi de connaitre une inflation. Julien Denormandie, le ministre de l’Agriculture, se veut pourtant rassurant et affirme que les risques de pénuries sont pour l’heure écartés : « Ce qui ne veut pas dire que cela ne sera pas le cas chez certains de nos voisins. Notre responsabilité c'est aussi de les aider (...) Notre main n'a jamais tremblé », assure-t-il.

Le Figaro

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